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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, également président de la Fondation AAA, a dirigé la quatrième réunion de la conférence ministérielle de l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine au changement climatique (AAA) le lundi 22 avril 2024 à Meknès. L’événement s’est déroulé en parallèle du Salon International de l’Agriculture (SIAM), sous le thème «Financements innovants pour accélérer l’adaptation de l’agriculture africaine au climat».
La conférence a rassemblé des ministres africains de l’agriculture et une multitude d’acteurs, incluant des institutions financières, des donateurs, des représentants du secteur privé, ainsi que des universitaires et des chercheurs. Ce rassemblement annuel est devenu un rendez-vous essentiel pour échanger sur les progrès et les défis de l’agriculture africaine face au changement climatique, en offrant une plateforme pour élaborer des stratégies et renforcer la collaboration.
Lancée lors de la COP22 à Marrakech en novembre 2016, l’Initiative AAA vise à catalyser les actions climatiques dans le secteur agricole africain. Face à un besoin de financement estimé à 580 milliards de dollars d’ici 2030 pour l’adaptation agricole en Afrique, et avec seulement 11,4 milliards de dollars mobilisés annuellement, la conférence a souligné l’urgence d’adopter des approches novatrices et d’encourager des investissements massifs et coordonnés pour combler ce déficit financier.
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Mobilisation pour le financement de l’agriculture africaine face au changement climatique
La Conférence ministérielle de l’Initiative AAA s’est imposée comme un forum essentiel pour le dialogue politique et le renforcement des partenariats, avec pour objectif principal d’accélérer la mobilisation de financements substantiels. Capitalisant sur les discussions de la table ronde du 18 avril 2024, qui a vu la participation d’experts pour discuter des mécanismes financiers innovants, la conférence a travaillé à formuler des recommandations pratiques pour augmenter le financement climatique pour l’agriculture africaine.
Lors de son discours d’ouverture, Mohamed Sadiki a insisté sur l’urgence d’adresser la crise climatique menaçant l’agriculture, pilier du développement africain. Il a souligné la nécessité d’élaborer des stratégies d’adaptation efficaces et de mobiliser des ressources financières variées, issues du secteur public et privé, tant au niveau national qu’international. Il a également appelé à l’innovation dans les instruments financiers pour diriger efficacement les investissements vers les agriculteurs et les communautés vulnérables.
Un des aboutissements important de cette rencontre a été la «Déclaration de Meknès sur le financement de l’adaptation de l’agriculture africaine», qui énonce une vision et des engagements clairs pour stimuler le financement climatique en prévision de la COP29.
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