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Ce samedi, les Iraniens ont élu Massoud Pezeshkian comme président de la République. Ce député de 69 ans, favorable à une ouverture de l’Iran vers l’Occident, succède à Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère en mai dernier.
Le candidat réformateur Massoud Pezeshkian a remporté le second tour de la présidentielle, devançant l’ultraconservateur Saïd Jalili. Cette élection, organisée à la hâte après le décès du président Raïssi, s’est déroulée dans un contexte de mécontentement populaire, notamment en raison de la situation économique frappée par des sanctions internationales.
Quelque 61 millions d’Iraniens étaient appelés aux urnes. À l’issue du vote, Pezeshkian a recueilli plus de 16 millions de voix contre plus de 13 millions pour son adversaire, sur un total de 30 millions de bulletins dépouillés, selon les autorités électorales. La participation s’est établie à 49,8 %, après un premier tour marqué par une forte abstention. Le nombre de bulletins nuls s’élève à plus de 600 000.
Dans sa première déclaration après sa victoire, Pezeshkian a tendu la main à tous les Iraniens. «Nous tendrons la main de l’amitié à tout le monde, nous sommes tous des habitants de ce pays, nous devrions utiliser tout le monde pour le progrès du pays», a-t-il lâché, tout en affirmant sa loyauté à la République islamique, il appelle à des « relations constructives » avec Washington et les pays européens afin de « sortir l’Iran de son isolement ».
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