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Lalla Essaydi, artiste plasticienne et photographe marocaine, fait un retour remarqué à Marrakech avec l’exposition «L’invisible dévoilé» au musée des Confluences à Dar El Bacha. Cette exposition, organisée par la Fondation nationale des musées, explore des thèmes profonds tels que le genre, l’identité et l’histoire culturelle, à travers des œuvres emblématiques comme sa célèbre série Harem.
Présentée pour la première fois en 2009, cette collection fascine par ses portraits de femmes vêtues de caftans ornés de motifs complexes et de calligraphie tracée au henné.
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Ces images sont réalisées dans les décors traditionnels de Dar El Bacha. Elles interrogent les constructions sociales entourant le concept du harem, espace privé réservé aux femmes dans le monde musulman. Essaydi utilise la calligraphie, un art traditionnellement masculin, pour transcender les normes et offrir une perspective féminine et intime sur ces espaces.
L’artiste, qui vit entre le Maroc et les États-Unis, a exprimé sa joie de revenir à Marrakech où son travail trouve une résonance particulière. Ses œuvres sont exposées dans des musées prestigieux à travers le monde et réinterprètent les codes orientalistes et invitent à reconsidérer l’histoire des femmes arabes dans l’art.
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