Les drapeaux marocain et français © DR
En septembre 2021, Paris avait décidé de réduire de 50% le nombre de visas accordés au Maroc, au motif que le Royaume refusait de délivrer des laissez-passer consulaires nécessaires au retour de ses ressortissants expulsés. Ce durcissement n’a pas été sans conséquences. Il a jeté un froid dans les relations entre les deux grands alliés, jusqu’à aboutir à une situation alarmante, celle de ne pas disposer d’ambassadeurs conjoints.
Un an après sa nomination en tant qu’ambassadrice de France à Rabat, Hélène Le Gal, a quitté son poste pour un autre au sein de l’Union européenne. Quant à notre ambassadeur à Paris, Mohamed Benchaâboun, il a été nommé à la tête du Fonds Mohammed VI pour l’investissement.
Lire aussi : Hélène Le Gal quitte son poste d’ambassadrice de France au Maroc
Mettre un terme à cette « guerre des visas »
C’est dans ce contexte extrêmement tendu que la Chambre des représentants a accueilli, la semaine dernière, un groupe de politiciens et d’hommes d’affaires français pour une série de contacts afin de discuter de certaines questions.
🇲🇦 🇫🇷 Entretiens entre le Groupe d’amitié parlementaire Maroc-France à la Chambre des Représentants et une délégation de parlementaire et d’élus français@Parlement_ma @CED2018 @V_Delahaye
🔗https://t.co/bJ43i0bTDI pic.twitter.com/assMiUR5sn— parlement.ma (@Parlement_ma) November 7, 2022
Les deux parties ont discuté du principal problème auquel sont confrontés le Maroc et la France : la réduction de moitié du nombre de visas accordés aux Marocains pour venir dans l’Hexagone.
Les parlementaires français ont appelé à « sortir » de ce contexte qui empoisonne les relations franco-marocaines depuis plusieurs mois. «Il faut trouver des solutions pour sortir de cette situation assez rapidement. Il faut aussi essayer de trouver des voies de sortie qui soient acceptables par tous», a plaidé le sénateur de l’Essonne (Ile-de-France), Vincent Delahaye.
Pour sa part, Michel Dagbert, Sénateur du Pas-de-Calais (Hauts-de-France), la question des visas est prégnante. «Elle est directement rattachée à la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF). Et donc il faut absolument qu’on soit capable de la déconnecter de cette question des visas. Je pense qu’on peut obtenir un résultat sur les OQTF par d’autres voies qu’en sanctionnant la délivrance des visas», a-t-il lâché au micro de RFI.
Lire aussi : Sahara : la Fondation France-Maroc appelle Paris à clarifier sa position
Macron bientôt au Maroc ?
Voilà donc une nouvelle qui vise à donner un nouvel élan aux relations entre le Maroc et la France. Emmanuel Macon pourrait effectuer une visite au Royaume d’ici début 2023.
Selon plusieurs sources, le roi Mohammed VI et Emmanuel Macron auraient eu un entretien téléphonique le 1?? novembre dernier, en vue d’une visite d’État du président français. L’appel entre les deux chefs d’État aurait duré près de 30 minutes. Toutefois, les détails de l’échange n’ont pas été révélés, mais il est clair qu’il s’agit d’une démarche certes inattendue, mais qui en dit long sur la volonté des deux parties d’acter une nouvelle dynamique dans leur relation bilatérale.
Ce qu’il faut retenir surtout, c’est qu’il y a un optimisme sincère quant à l’avenir entre Rabat et Paris. Cette reprise de contact entre les chefs d’État est sans doute un indicateur positif d’un réchauffement progressif.
Lire aussi : Maroc-France : le Roi félicite Emmanuel Macron suite à sa réélection
Enfin, reste le sujet épineux du Sahara. Le discours royal du 20 août, à l’occasion du 69e anniversaire de la Révolution du roi et du peuple, a été d’une clarté abrupte. Sans nommer un pays en particulier, le Souverain a appelé les partenaires du Royaume à clarifier leur position. En étant direct, le Roi s’adressait aux pays amis, avec à leur tête la France, qui a timidement soutenu l’initiative marocaine d’autonomie.
Enfin, une chose est sûre : continuer à corser le bras de fer avec le Maroc serait une erreur stratégique de la France d’Emmanuel Macron, complétement consciente des potentialités économiques du Royaume. Il est donc peu probable que la France puisse se soumettre aux pressions pour changer ses positions politiques envers le Maroc, en contrepartie du gaz.
Conseil de gouvernement : Ouahbi présente un exposé sur la mise en œuvre du Code de la famille
Politique - Abdellatif Ouahbi, a présenté, devant le Conseil de gouvernement, un exposé sur la mise en œuvre des propositions.
Rédaction LeBrief - 26 décembre 2024Code de la famille : le RNI salue l’approche royale
Politique - Le parti a réuni sa commission interne dédiée à la révision du Code de la famille et a communiqué quatre axes.
Mouna Aghlal - 26 décembre 2024Réforme du Code de la famille : ce qu’en pensent les camarades
Politique - Le PPS met en garde contre toute exception qui pourrait compromettre l’élan de modernisation du Code de la famille.
Sabrina El Faiz - 26 décembre 2024Réforme du Code de la famille : le PJD exprime sa satisfaction
Politique - Le PJD exprime sa satisfaction et sa fierté face aux propositions de révision, qui respectent les fondements religieux, constitutionnels et nationaux, conformément aux directives du Roi.
Mbaye Gueye - 26 décembre 2024Réforme du Code de la famille : l’UC salue l’engagement royal pour une justice sociale
Politique - Le parti de l'Union constitutionnelle a exprimé son soutien total à l'initiative de réforme du Code de la famille lancée par le roi Mohammed VI.
Rédaction LeBrief - 26 décembre 2024Code de la famille : les points soulevés par le PAM
Politique - Le PAM a souligné l'importance d'un système logistique efficace, comme les guichets uniques dans les tribunaux familiaux.
Sabrina El Faiz - 26 décembre 2024Numérique : vers un âge légal de 16 ans?
Politique - Le groupe parlementaire du PPS a proposé une loi relative à la protection des données personnelles des individus.
Mouna Aghlal - 25 décembre 2024Paraguay : soutien renforcé au Sahara marocain
Politique - La Chambre des députés du Paraguay a récemment adopté une résolution renouvelant son appui à la souveraineté marocaine sur les provinces sahariennes.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Gouvernement Bayrou : bon ou mauvais pour le Maroc ?
Politique - Le nouveau gouvernement Bayrou détient-il les notices pour refonder les relations franco-marocaines ?
Sabrina El Faiz - 24 décembre 2024Hammouchi effectue une visite de travail en Belgique
Politique - Abdellatif Hammouchi, a effectué le 5 décembre 2024 une visite de travail en Belgique à la tête d'une importante délégation sécuritaire.
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024Maroc-Mauritanie : quelles conclusions tirer de la visite du président ?
Afrique, Diplomatie, Politique - Relations, gazoduc… Quelles cartes se jouent derrière cette rencontre Maroc-Mauritanie ? Analyse.
Sabrina El Faiz - 23 décembre 2024Ex-camarades du Roi : que sont-ils devenus ?
Politique - Ils s’appellent Fouad Ali El Himma, Mohamed Yassine Mansouri et Noureddine Bensouda. Ils font partie des ex-camarades du roi Mohammed VI pendant ses années de collège.
Hafid El Jaï - 22 mai 2022Le roi Mohammed VI opéré ce dimanche à Rabat
Rédaction LeBrief - 8 décembre 2024Sahara : Malte réaffirme son soutien au plan marocain
Politique - Malte a réaffirmé son soutien au plan d’autonomie marocain, le qualifiant de bonne base pour une résolution définitive de la question du Sahara marocain.
Rédaction LeBrief - 18 décembre 2024Le Roi adresse un message aux participants au Symposium international sur « la Justice transitionnelle »
Politique - Le roi Mohammed VI a adressé un message aux participants au Symposium international sur « la Justice transitionnelle », organisé à Rabat
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Réforme du Code de la famille : le PJD exprime sa satisfaction
Politique - Le PJD exprime sa satisfaction et sa fierté face aux propositions de révision, qui respectent les fondements religieux, constitutionnels et nationaux, conformément aux directives du Roi.
Mbaye Gueye - 26 décembre 2024