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Initié en 1979 par le roi Hassan II et son homologue espagnol, Juan Carlos I??, le projet de tunnel sous-marin qui relie le Maroc et l’Espagne est de nouveau d’actualité. En marge de la 12? Réunion Maroc-Espagne de haut niveau (RHN), qui s’est tenue il y a quelques jours, ce sujet a été remis sur la table.
La ministre espagnole des Transports, des Mobilités et des Programmes urbains, Raquel Sanchez Jimenez, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, et Mohamed Abdeljalil, ministre des Transports et de la Logistique ont ainsi eu des entretiens à ce propos.
Les représentants marocains et espagnols se sont engagés à fixer une date pour une réunion du comité mixte. Elle sera dévoilée dans les prochains jours. L’objectif est de tracer les étapes du chantier du tunnel sous-marin qui sera de 28 km de long et à une profondeur de 300 m. Il reliera Punta Paloma (Tarifa) à Malabata (Tanger) au croisement de l’Atlantique et de la Méditerranée.
Pour la ministre espagnole, ce grand chantier est stratégique pour les deux pays, ainsi que pour l’Europe et l’Afrique. Rabat et Madrid sont déterminés à accélérer le process d’études pour entamer les travaux.
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Coup d’accélérateur !
En détail, le projet, considéré comme l’un des plus ambitieux au monde, concerne la réalisation de deux tunnels ferroviaires et d’une galerie de services et de secours. Sa longueur totale serait de 38,5 km, dont 28 sous la mer. Sa profondeur maximale est de 475 mètres. En reliant les réseaux ferroviaires des deux pays, il pourrait renforcer la coopération de l’économie européenne et africaine.
Dirigées par un comité mixte, deux sociétés étatiques marocaine (Sned) et espagnole (Secegsa) ont mené des études sur la faisabilité du projet pendant 40 ans (1979 à 1990). Cela avait entraîné de nombreux forages, études et essais. Finalement, dans les années 1990, elles ont choisi d’opter pour un tunnel sous-marin.
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Selon la Secegsa, ce nouvel équipement permettrait de transporter, à moyen terme, plus de 13 millions de tonnes de marchandises et 12,8 millions de passagers par an. Ce qui pourrait contribuer au développement économique des deux rives.
La dernière réunion du comité mixte hispano-marocain remonte à 2009. Le comité avait annoncé l’arrêt des forages marins à cause de la géologie complexe du tracé choisi. Aujourd’hui, ce mégaprojet refait surface. Selon les bruits de couloir, la réunion mixte est imminente.
Pour rappel, après la crise financière de 2008 en Espagne et la succession de brouilles diplomatiques entre Madrid et Rabat, le projet a été oublié. Lors du Forum économique Maroc-Espagne, le président espagnol, Pedro Sánchez, a indiqué que son pays débloquera un budget de 800 millions d’euros pour des projets communs avec le Maroc. Notant que le Royaume est le troisième partenaire commercial de l’Espagne en dehors de l’Union européenne.
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