Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Les dynamiques professionnelles évoluent rapidement. Il est donc essentiel de comprendre les tendances, les défis et les opportunités qui façonnent actuellement le paysage du recrutement. Ces dernières années, de nouvelles tendances ont émergé et des solutions innovantes ont été mises à disposition pour faciliter le processus tant pour les candidats que pour les entreprises. Mais certains défis persistent et demandent une attention particulière pour être relevés.
Zoom sur les tendances de recrutement
Selon Amine Khayatei Houssaini, entrepreneur et CEO chez Kwiks, certaines tendances et exigences ressortent se démarquent nettement ces dernières années. En premier lieu, les profils tech sont en ce moment en tête des demandes. Parallèlement, les besoins en transformation digitale sont également en augmentation, avec une demande importante de compétences dans ce domaine de la part des entreprises et des groupes.
En ce qui concerne les exigences des employeurs marocains envers les candidats, un changement est observé. Les soft skills, autrement dit les compétences comportementales et relationnelles, sont désormais fortement valorisées. «Un candidat sérieux, honnête et engagé dans le projet de l’entreprise peut avoir un avantage, même s’il ne possède pas toutes les compétences techniques requises. Cependant, les compétences techniques restent importantes et varient selon les profils et les expertises individuelles», explique Amine Khayatei Houssaini.
Lire aussi : Le recrutement dans 10 ans, venez, on l’imagine !
L’IA : une opportunité encore sous-exploitée
L’intégration des nouvelles technologies dans le processus de recrutement constitue un enjeu majeur pour les entreprises marocaines. Selon notre interlocuteur, les pratiques actuelles restent largement ancrées dans des méthodes classiques, avec une utilisation prédominante de LinkedIn.
L’intelligence artificielle, reconnue comme une technologie potentiellement transformative dans le domaine du recrutement, est encore peu exploitée au Maroc. Les entreprises sont encore réticentes à adopter ces solutions innovantes, souvent en raison d’une méconnaissance des possibilités offertes par l’IA.
La bonne nouvelle, c’est que les choses commencent à évoluer. Un changement vers des approches plus technologiques est en marche, nous assure Amine Khayatei Houssaini. Cette transformation, bien que progressive, devrait offrir aux entreprises l’opportunité d’améliorer leur efficacité, leur vitesse d’action et leur précision dans le processus de recherche et de sélection des candidats.
Lire aussi : RH ça veut dire Rendre Heureux, eugénisme managérial ou concept en vogue
Fuite des cerveaux et rémunération
Le recrutement joue un rôle crucial dans la gestion de la fuite des cerveaux. En effet, des pratiques innovantes et attractives peuvent contribuer à retenir les talents locaux et à attirer ceux qui ont choisi de partir à l’étranger. Interrogé sur cette question, le CEO de KWIKS indique que la tendance semble s’inverser.
Selon lui, la montée en puissance de la marque Maroc, renforcée par des événements tels que la performance remarquable des Lions de l’Atlas au Qatar et l’organisation prochaine de la Coupe du monde 2030, ainsi que les initiatives d’investissement qui en découlent, jouent un rôle significatif dans cette évolution positive.
Enfin, en ce qui concerne la rémunération, les profils tech restent les mieux payés dans un marché où les compétences technologiques sont très sollicitées. Toutefois, Amine Khayatei Houssaini met en garde contre le manque d’agilité des grands groupes. «Les processus d’embauche dans ces entreprises sont souvent longs et peu adaptés. Cela signifie que les candidats peuvent se retrouver confrontés à des délais importants entre les différentes étapes du processus de recrutement», conclut-il.
Temps de lecture : 4 minutes
Hydrogène vert : le Maroc trace sa voieLe World Power-to-X Summit, dont la quatrième édition a pris fin ce mercredi à Marrakech, a rassemblé une multitude de décideurs, de leaders… |
Économie bleue : le Maroc plaide pour un renforcement de la coopération Sud-SudLe ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a déclaré qu’une coopérati… |
Maroc : perspective de croissance du PIB (+2,5%)Selon les prévisions économiques du Haut-Commissariat au plan (HCP), au quatrième trimestre 2024, le retour des branches secondaires vers un… |
Transformation digitale : levier clé pour l’éducation et l’emploi ?Organisé par le GAM, et placé sous le patronage du roi Mohammed VI, ce sommet vise, comme chaque année, à rapprocher les acteurs du digital … |
Casablanca-Settat : quels projets pour un développement durable en 2025 ?Dès le début de la session, le président du Conseil a présenté un rapport détaillé des activités menées durant la période 2021-2024 dans la … |
Maroc-UE : suspension des accords commerciaux, et après ?Pour les accords commerciaux de 2019 entre l’Union européenne et le Maroc, s’en est fini ! C’est ce qu’a annoncé la Cour de justice européen… |
Emploi : l’IA va-t-elle tous nous remplacer ?C’est l’histoire de l’imprimerie qui ressemble incroyablement à celle de l'IA… Elle est venue bousculer 80.000 emplois dans l’Empire ottoman… |
Prix des fruits, légumes et viandes : qu’en est-il ?Le marché des fruits, légumes, et viandes connaît une fluctuation des prix cette semaine. À travers une analyse des prix de gros des produit… |