Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLCC) © DR
Lundi 24 octobre, le roi Mohammed VI a nommé quatre membres de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (INPPLCC) : Abdeslam Imani, Nadia Annouz, Dounia Ben Abbas Taarji et Abdessamad Saddouq. Il a en outre nommé Ahmed Laamoumri, secrétaire général de l’Instance. Cette dernière est présidée par Bachir Rachdi, nommé en 2018 par le Roi.
Selon un communiqué du Cabinet royal, ces nominations visent à parachever la composition de cette institution nationale et à lui permettre d’assumer les missions qui lui sont conférées par la Constitution, en particulier dans les domaines de la mise en œuvre des politiques de lutte contre la prévarication, la contribution à la moralisation de la vie publique et la consécration des principes de la bonne gouvernance, de la culture du service public et des valeurs de la citoyenneté responsable.
Aussi, «elles interviennent en application des dispositions de la Constitution et de la nouvelle loi régissant cette importante Instance constitutionnelle, ainsi qu’au regard de l’expérience, de l’expertise et des compétences dont disposent ses membres dans le domaine d’action de l’Instance, et de l’impartialité, de la neutralité, de la rectitude et de l’intégrité qui leur sont reconnues», indique le communiqué.
En outre, l’INPPLCC est composée de quatre membres nommés par le chef du gouvernement (Ghita Lahlou, Naima Benwakrim, Rachid Lamdouar et Abdelmounim Mouhsini), de deux membres désignés par le président de la Chambre des représentants (Amina Figuigui et Noureddine Mouaddib) et de deux membres désignés par le président de la Chambre des conseillers (Rabha Zedguiy et Abdelkhalek Chmmachi).
Lire aussi : Le Roi nomme les membres de l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption
INPPLCC : qu’est-ce que c’est ?
L’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption est une institution nationale indépendante, dotée d’une personnalité morale et d’une autonomie financière et administrative.
Elle est créée en vertu de l’article 36, et la loi 46-19 fixe les missions, les attributions, la composition, l’organisation et les règles de fonctionnement de l’Instance en application des dispositions de l’article 167 de la Constitution. Cette loi a été adoptée à l’unanimité, en mars 2021, par la Chambre des représentants.
L’INPPLC a pour missions notamment d’initier, de coordonner, de superviser et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques de prévention et de lutte contre la corruption, de recueillir et de diffuser les informations dans ce domaine, de contribuer à la moralisation de la vie publique et de consolider les principes de bonne gouvernance, la culture du service public et les valeurs de citoyenneté responsable.
Outre ces missions qui lui sont attribuées par ladite loi, l’Instance contribue, de manière périodique et continue, à l’évaluation des politiques publiques de prévention et de lutte contre la corruption et de leur impact sur l’évolution de la situation de la corruption par secteurs et par territoires à l’échelle nationale. Elle présente toute recommandation ou proposition aux deux Chambres du Parlement ou au gouvernement, chacun en ce qui le concerne, afin de mettre en œuvre ces politiques, d’assurer leur efficacité et d’atteindre les objectifs escomptés.
Lire aussi : Corruption : François Hollande plaide pour une action commune
Situation de la corruption au Maroc
Dans son dernier rapport au titre de l’année 2020, l’INPPLC indique qu’il reste beaucoup à faire pour établir un véritable diagnostic de la situation de la corruption au Maroc, qui «continue à souffrir de l’ampleur de ce phénomène».
L’Indice de perception de la corruption pour l’année 2020 montre que «le Maroc a enregistré une note de 40 sur 100, reculant ainsi d’un point par rapport à 2019». Cet indice met en évidence que «le mesures exceptionnelles prises par le gouvernement pour faire face à la pandémie ne répondent pas suffisamment aux exigences de transparence et de contrôle, notamment en ce qui concerne les marchés publics et l’octroi de soutiens et de subventions, en plus des exemptions spéciales pour lesquelles le gouvernement n’a pas été assujetti au contrôle usuel en la matière», soulignant que «ces exemptions ont été étendues à d’autres domaines qui présentent des risques pouvant être importants en termes de corruption et de mauvaise gestion des deniers publics».
Le Maroc, au cœur des réflexions sur l’avenir mondial
Politique - Rachid Talbi El Alami, a souligné l'importance de rétablir la paix et la sécurité mondiale en respectant le droit international et la souveraineté des États.
Mbaye Gueye - 17 décembre 2024Le Maroc, moteur de l’intégration africaine (Driss Lachguar)
Politique - Driss Lachguar, premier secrétaire de l’USFP, a souligné l’importance des liens historiques, culturels et stratégiques entre le Maroc et le continent africain.
Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024Conseil de gouvernement : examen de sept projets de décret
Politique - Le Conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, se réunira jeudi à Rabat pour examiner plusieurs projets de décret et des propositions de nomination.
Rédaction LeBrief - 17 décembre 2024Cour des comptes : le stress hydrique, un état d’urgence climatique et stratégique
Politique - Le rapport 2023-2024 de la Cour des comptes met en lumière les défis liés à la gestion hydrique.
Farah Nadifi - 17 décembre 2024Le Parlement abrite le « Congrès du Futur » les 17 et 18 décembre à Rabat
Politique - Le Parlement marocain, avec ses deux Chambres, organise, en collaboration avec la Chambre des députés et le Sénat de la République du Chili, la prochaine édition du «Congrès du Futur»
Rédaction LeBrief - 17 décembre 2024Akhannouch : bâtir aujourd’hui, rayonner en 2030
Politique - Aziz Akhannouch a mis en avant les progrès significatifs réalisés par le Maroc grâce à des choix stratégiques déterminants.
Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024Akhannouch : les infrastructures, moteur du Maroc de demain
Politique - Aziz Akhannouch a souligné que le développement des infrastructures constitue un pilier central pour le progrès du pays.
Ilyasse Rhamir - 16 décembre 2024Al Qods : le Parlement arabe salue le rôle du roi Mohammed VI
Politique - Le Parlement arabe a salué le rôle central du roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, dans la défense de la cause palestinienne.
Ilyasse Rhamir - 15 décembre 2024Le roi Mohammed VI opéré ce dimanche à Rabat
Rédaction LeBrief - 8 décembre 2024Le Roi adresse un message aux participants au Symposium international sur « la Justice transitionnelle »
Politique - Le roi Mohammed VI a adressé un message aux participants au Symposium international sur « la Justice transitionnelle », organisé à Rabat
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Cour des comptes : le stress hydrique, un état d’urgence climatique et stratégique
Politique - Le rapport 2023-2024 de la Cour des comptes met en lumière les défis liés à la gestion hydrique.
Farah Nadifi - 17 décembre 2024CDM 2030 : la BAD investit 650 M€ au Maroc
Politique - Le président de la BAD, a annoncé l’élaboration d’un projet de financement de 650M d’euros, destiné au développement des infrastructures ferroviaires et aéroportuaires du Royaume.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024Bourita reçoit le président de l’Assemblée nationale de la Mauritanie
Politique - Le Maroc et la Mauritanie confirment leur volonté de renforcer leurs relations, comme en témoigne la rencontre entre Bourita et Bemba Meguett.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Les dessous de la carte
Dossier - Prononcé devant le Parlement du Maroc le 29 octobre, quels secrets, quelles promesses, quelle histoire se cache derrière le discours d'Emmanuel Macron ?
Sabrina El Faiz - 2 novembre 2024PLF 2025 : des réformes pour un avenir social plus équitable
Politique - Le projet de loi de finances (PLF) pour l'exercice 2025 met en avant un ensemble de mesures visant à consolider l’État social.
Farah Nadifi - 22 novembre 2024