L’USMS de Béni Mellal en tête des universités publiques au Maroc et en Afrique pour les brevets

Temps de lecture : 2 minutes

L’Université Sultan Moulay Slimane (USMS) de Béni Mellal s’est classée première parmi les universités publiques marocaines et africaines en matière de dépôts de brevets d’invention en 2023. Selon le Bureau de la propriété intellectuelle, de transfert de technologie et d’innovation de l’USMS, l’université a déposé 21 brevets auprès de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC). Cette performance exceptionnelle a permis à l’USMS de participer à l’initiative «Knowledge Transfer to Africa » de l’Office européen des brevets (OEB), visant à partager l’expertise européenne en propriété intellectuelle.

Les brevets déposés couvrent divers domaines, notamment la robotique, les énergies renouvelables, les matériaux de construction et la chimie. L’université prévoit de doubler ce nombre en 2024, atteignant plus de 42 brevets déposés pour renforcer cette distinction et l’intégrer à son identité. Mustapha Mabrouki, représentant du Bureau de la propriété intellectuelle et de transfert de technologie de l’USMS, a salué le travail du bureau, créé en 2021. Celui-ci a été crucial pour faciliter les dépôts de brevets par les enseignants-chercheurs et les doctorants de l’université.

Lire aussi : Maghreb : l’université Cadi Ayyad de Marrakech classée première

Cette distinction vise à promouvoir la culture de la protection intellectuelle et à encourager les étudiants à déposer leurs brevets, assurant ainsi la pérennité et la valorisation des acquis scientifiques de l’université. Le succès de l’USMS en matière de brevets d’invention illustre son engagement à intégrer l’innovation et la propriété intellectuelle dans son développement stratégique, tout en stimulant la recherche et l’innovation parmi sa communauté académique.

En résumé, l’USMS de Béni Mellal a atteint le sommet des universités publiques africaines en dépôts de brevets en 2023, avec 21 brevets enregistrés. Cette réussite lui a valu de participer à l’initiative européenne « Knowledge Transfer to Africa ». L’université, avec son Bureau de la propriété intellectuelle, vise à doubler ce nombre en 2024 pour encourager l’innovation et la protection intellectuelle.