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L’Observatoire national du Développement humain (ONDH) a dévoilé les résultats de son étude sur le programme «écoles pionnières». L’étude, réalisée en cours de premier semestre 2024 à la demande du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, vise à mettre en place un fondement solide de l’école publique du futur.
Elle se base sur une approche participative répondant aux attentes des élèves, de leurs parents et des cadres pédagogiques. Cette réalité, désormais courante dans les 628 écoles primaires publiques participant au programme, illustre une transformation silencieuse, mais profonde qui s’opère dans l’éducation marocaine.
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Selon le président de l’ONDH, Otmane Gair, cette initiative ambitieuse lancée par le gouvernement entre dans le cadre de sa feuille de route 2022-2026 pour une école publique de qualité. Le programme touche actuellement 322.000 élèves et implique 12.000 enseignants et directeurs d’établissements volontaires. Son objectif est d’améliorer la qualité des apprentissages de base, réduire la déperdition scolaire et favoriser l’épanouissement des élèves.
Le programme a permis de diversifier les outils pédagogiques grâce à l’intégration des technologies numériques, améliorant ainsi la compréhension et la participation des élèves. L’ONDH souligne que le programme constitue un acquis précieux pour promouvoir l’école publique.
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C’est la raison pour laquelle, on a noté dans les conclusions de l’étude que la réforme éducative est devenue un vécu quotidien dans les classes. Celle-ci s’opère sur la base d’une logique de suivi, de régularité et de motivation collective.
L’étude montre également que les participants ont été unanimes à affirmer que le programme est un acquis pédagogique. Ses résultats positifs préliminaires doivent être valorisés et les acquis préservés, en tant qu’enjeu collectif pour promouvoir l’école publique au cours des prochaines années.
Le programme «écoles pionnières», une justice sociale ?
Les conclusions de l’Observatoire révèlent que la réforme du système d’éducation est en train de passer d’une logique de justice conditionnée par l’égalité de l’apprentissage et des résultats, à une logique de justice conditionnée par l’équité en faveur des retardataires.
Pour Otmane Gair, l’introduction des technologies numériques dans la communication entre les enseignants et les inspecteurs-accompagnateurs, ainsi que dans la préparation et la présentation des cours, a permis à l’enseignant de diversifier les outils pédagogiques et de tester les capacités de compréhension et d’appréhension des élèves, à même de mieux se concentrer et de participer au sein des classes.
Il a ajouté que l’une des clés du succès de ce programme est la confiance accordée à l’enseignant et à ses capacités qui ont permis de faciliter la promotion du changement.
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Par ailleurs, le président de l’ONDH a examiné les défis futurs du programme, soulignant que l’expérience quotidienne au sein des établissements concernés a révélé que sa généralisation partielle à partir de l’année scolaire 2024-2025 nécessitera plusieurs mesures proactives.
Il s’agit notamment de tirer parti des enseignements de la phase d’essai, en particulier en ce qui concerne l’achèvement des travaux de réaménagement des espaces scolaires internes et l’équipement des classes en matériel technologique.
Ces mesures proactives incluent également l’anticipation des besoins des enseignants en termes de formation continue et de suivi lors de l’utilisation des technologies numériques dans l’enseignement. Il s’agit aussi d’institutionnaliser la communication et le suivi administratif et pédagogique du programme. De plus, l’encadrement de la généralisation du programme doit se faire à travers des indicateurs d’efficacité et de contrôle du processus de mise en œuvre.
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