Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Culture / L’Iran sous le voile

L’Iran sous le voile

Temps de lecture : 2 minutes

eBook

Temps de lecture : 2 minutes

«Parfois à Téhéran, les hivers surgissent au cœur de l’été. Et il arrive que quelques touches de printemps s’imposent dans l’automne le plus gris. Dans « Vali-Asr », l’avenue du « Maître-du-Temps », longue de quinze kilomètres, ce qui en fait l’une des plus grandes du monde, ce ne sont pas les saisons qui habillent les femmes. Si, sous les lourdes chaleurs d’août, la grande artère qui traverse la capitale connaît des jours de frimas avec des tchadors tirés au cordeau sur les fronts, c’est parce que les milices islamiques sont sur le qui-vive, qu’elles font campagne contre « la corruption sociale ». Si, au contraire, quelques mèches de cheveux s’échappent d’un foulard, si un peu de fard rosit des joues, si un trait de rouge à lèvres dessine une bouche, c’est que le régime s’est assoupi un moment et que les forces de l’ordre font relâche. L’hiver le plus rigoureux est alors rapidement maquillé en printemps, souvent fugitif. Les femmes de Téhéran y excellent.» 

C’est ainsi que Jean-Pierre Perrin ouvre son livre. Nous ayant ainsi attirés, l’auteur nous emmène au cœur de la ville et du drame iranien – et en particulier de celui des femmes – dans un document qui laisse la parole aux Iraniens et mêle finement descriptions, analyses et informations. Un livre qui se lit d’une traite et dont on sort à la fois fasciné et édifié par ce maelström qu’entraîne une révolution islamique.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Histoire d’un homme du peuple

L'«Homme du peuple» est un ouvrier de Saverne, Jean-Pierre Clavel, orphelin élevé par une brave marchande des quatre saisons, la mère Balais…

L’étranger

Condamné à mort, Meursault, a tué un Arabe sur une plage algérienne. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu’il faisait chaud. On n’en tirera…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire