Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
L’industrie automobile marocaine, déjà réputée pour ses solides performances à l’exportation, se prépare à passer à la vitesse supérieure. L’objectif est ambitieux : transformer le Maroc d’un simple exécutant de commandes en un écosystème innovant proposant des solutions automobiles avancées. Cette vision a été réaffirmée par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, lors de la 7ᵉ édition du Salon de la sous-traitance automobile à Tanger.
Cette transformation implique une maîtrise totale de la technologie automobile et un positionnement stratégique sur des segments d’avenir, notamment le secteur de l’automobile électrique. À ce sujet, Ryad Mezzour a exprimé son enthousiasme, affirmant que le Maroc aspire à devenir «la plateforme électrique la plus compétitive et intégrée au monde», servant non seulement les futures gigafactories marocaines, mais aussi celles de toute la région.
Le développement industriel et les objectifs d’exportation
Cette ambition semble réaliste. «Neo Motors», le premier constructeur automobile marocain, a lancé la commercialisation de sa marque «Neo» au grand public, en livrant ses premiers véhicules le 1ᵉʳ décembre à Aïn Aouda. Cet événement marque une étape importante pour le secteur automobile du pays.
Le ministère de l’Industrie et du Commerce prévoit que le secteur automobile atteindra un nouveau record à l’export cette année, avec un chiffre d’affaires d’environ 140 milliards de DH (MMDH), contre 111 milliards en 2022. Ryad Mezzour espère même atteindre 360 milliards de DH (MMDH) d’ici 2029, grâce à l’implémentation des projets annoncés.
Cependant, cette croissance nécessitera une maîtrise du processus de fabrication et une augmentation du taux d’intégration locale, actuellement à 65%. L’Association marocaine pour l’industrie et la construction automobile (AMICA) souligne l’importance de maintenir et d’améliorer la performance des processus de fabrication, tout en investissant dans la formation des ressources humaines. Cela attirera de nouveaux constructeurs tout en consolidant la position des acteurs déjà présents.
Rachid Smakho, directeur du développement écosystèmes chez Renault Maroc, déclare que la filière industrielle marocaine continue de se développer avec une croissance annuelle à deux chiffres. Renault Group Maroc en est un contributeur majeur, exportant plus de deux tiers du chiffre d’affaires automobile du pays. De même, Stellantis, avec Mounir Khabouche à la tête de l’usine de Kénitra, prévoit de produire environ 193.000 véhicules cette année, positionnant le groupe en tête dans la région de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Temps de lecture : 3 minutes
PLF 2025 : priorité au socialLe Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, à la Chambre des représentant… |
COP29 : Leila Benali souligne la nécessité des incitations transfrontalières pour les projets durablesLa ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué que les projets durables demeurent tributaires… |
Le Maroc atteint un nouveau record avec 14,6 millions de touristes à fin octobre 2024Le Maroc a franchi une étape historique en atteignant 14,6 millions de touristes à la fin du mois d’octobre 2024, dépassant ainsi le record … |
Pêche côtière et artisanale : hausse de 6% de la valeur des produits commercialisés à fin octobre (ONP)L'Office national des pêches (ONP) a révélé que les produits commercialisés de la pêche côtière et artisanale ont enregistré, en termes de v… |
Dessalement : cap sur 1,9 milliard m³ d’eau en 2030Le Maroc avec ses 3.500 km de littoral, entreprend un vaste projet de dessalement d’eau de mer, visant à atteindre une production de 1,9 mil… |
Parlement : la Commission des finances adopte à la majorité la première partie du PLF 2025La Commission des finances et du développement économique a adopté, mercredi, à la Chambre des représentants, la première partie du projet d… |
Bourse de Casablanca : quels sont les enjeux du lancement du marché à terme ?Le lancement du marché à terme à Casablanca marque une avancée significative pour les infrastructures de marché de capitaux au Maroc. Introd… |
COP29 : le Maroc pionnier de l’adaptation climatiqueLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a mis en lumière les efforts du Royaume en matière d’adaptation climatique lors du sommet de la CO… |