L'INDH © DR
L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) commémore, ce jeudi 18 mai, le 18e anniversaire de son lancement. Une occasion qui coïncide avec la dernière année de mise en œuvre de la troisième phase (2019-2023) de ce chantier royal qui est un vecteur de développement social œuvrant dans plusieurs domaines.
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Une success story
C’est bien le discours royal du 18 mai 2005 qui a ouvert les portes devant l’INDH. Cette initiative, qui a franchi aujourd’hui le seuil de son 18e anniversaire, a été conçue comme un cadre spécifique de promotion du progrès social et, en l’occurrence, de réalisation des Objectifs du Millénaire, tracés par les Nations unies et auxquels le Maroc adhère entièrement.
Depuis, ce chantier royal de grande envergure s’est lancé dans la mise en place d’une série de projets intégrés et à forte valeur sociale et solidaire au profit des couches sociales vulnérables, avec un intérêt particulier pour les femmes et les enfants. Durant 18 ans, l’INDH a fait ses preuves dans le domaine du développement humain, à travers une politique de proximité pour une meilleure adaptation aux objectifs.
Sa mise en œuvre place en effet la lutte contre la pauvreté, l’exclusion et la précarité au centre des priorités, avec une démarche basée sur le ciblage des zones géographiques et des catégories les plus démunies. Au fil des années, l’INDH a fait ses preuves, apportant soutien aux projets à forts impacts sur le développement humain et économique, particulièrement dans les communes rurales et les quartiers urbains défavorisés.
Cela a commencé par une première et une deuxième phase (2005-2010 et 2011-2018). Le développement des infrastructures et l’accès aux services de base ont été les priorités de ces deux premières étapes, qui ont connu la réalisation de près de 43.000 projets et activités, mobilisant un montant global de 43 milliards de DH (MMDH).
Si dans la globalité, ces chiffres sont plutôt positifs et montrent l’effort global réalisé par l’INDH, la réalité du terrain envoie des signes inquiétants, puisque le Maroc reste toujours coincé dans la posture de sous-développement. En effet, le Royaume a reculé de deux places dans le dernier classement annuel établi par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
Publié en septembre 2022, le rapport de 2021/2022 a positionné le Maroc au 123e rang sur 191, selon l’évaluation de l’ONU pour le développement humain de ses citoyens. Une dégradation due à un certain nombre de facteurs, dont la pandémie de la Covid-19.
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Une troisième phase qui suit son cours
L’INDH est actuellement à sa troisième phase (2019-2023) répartie entre quatre programmes, visant la réduction des déficits en infrastructures et services sociaux de base, l’accompagnement des personnes en situation de précarité, l’amélioration du revenu et l’inclusion économique des jeunes et l’impulsion du capital humain des générations montantes.
Depuis son lancement en 2018, cette phase III s’est assignée pour objectif de consolider les acquis enregistrés au cours des précédentes phases. Un total de 25.500 projets et activités, dont 8.000 unités programmées pour l’enseignement préscolaire, ont été d’ailleurs réalisés avec une enveloppe budgétaire de près de 10,5 MMDH.
D’ailleurs, dans cette phase III de sa stratégie, l’INDH a apporté un précieux appui à l’enseignement préscolaire en milieu rural, en témoigne le bilan des réalisations, puisque la période 2019-2021 a connu la programmation de quelque 8.000 unités préscolaires, dont environ 3.790 qui sont déjà opérationnelles. Résultat : plus de 71.000 élèves bénéficient d’un encadrement de qualité, auxquels s’ajoutent plus de 36.000 enfants bénéficiaires qui ont déjà intégré l’école primaire.
Ces efforts ont contribué à une augmentation du taux de scolarisation des enfants dans le monde rural, où l’impact a été tangible, passant de 72% en 2021/2022 à 76.2% en 2022/2023 pour la tranche d’âge 4-5 ans.
Sur un autre plan, l’INDH s’est investie en matière d’amélioration du revenu et d’inclusion économique des jeunes, conformément aux hautes orientations royales dans ce domaine. L’État et ses partenaires ont pu lancer une nouvelle génération d’initiatives créatrices d’emploi et de revenu, dans le cadre de la promotion de l’esprit et du leadership entrepreneurial chez les jeunes.
Enfin, à cet appui à l’entrepreneuriat s’ajoute le développement et le renforcement d’infrastructures et de services sociaux de base, en particulier en ce qui concerne la réalisation des routes, des passerelles rurales et des ouvrages d’art, ainsi que l’approvisionnement en eau potable, le raccordement en électricité et la santé.
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