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Tout est parti de la déclaration de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, qui avait annoncé la décision d’importer 2.680.950 tonnes de déchets provenant de six nations européennes. Ceci a provoqué la colère des groupes parlementaires de l’opposition, à l’image de Driss Sentissi, chef du groupe parlementaire du MP à la Chambre des représentants, et un autre membre du PPS. Ces derniers ont adressé une question écrite à Leila Benali lui demandant des explications sur la faisabilité économique de cette importation, tout en rappelant qu’ils ont des conséquences indéniables sur l’environnement et la santé.
En réponse, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable a souligné que l’importation des déchets non dangereux au Maroc est rigoureusement encadrée par des dispositions législatives et réglementaires, notamment la Convention de Bâle. Ratifiée par le Maroc et publiée au bulletin officiel n°4892 le 19 avril 2001, cette convention encadre le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets. Le Dahir n°92-96-1, ainsi que la loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et le décret n°587-17-2, fixent les conditions strictes d’importation, d’exportation et de transport des déchets, a rapporté un communiqué.
Cette précision du ministère intervient dans un contexte où des données erronées et des allégations diffusées dans différents supports médiatiques et dans les réseaux sociaux au sujet des déchets importés, et notamment les commentaires et les critiques adressées aux parties administratives et gouvernementales qui gèrent les secteurs de l’Énergie et de l’Environnement.
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Dans un contexte de débat médiatique sur les déchets importés, le ministère rappelle que le commerce international de ces déchets est hautement concurrentiel, avec un accent mis sur le recyclage et la réutilisation dans les économies verte et circulaire. Le Maroc importe principalement des déchets plastiques, ferreux et des roues en caoutchouc déchirées pour les recycler et les valoriser dans des secteurs industriels et énergétiques, comme la fabrication de canalisations et de boîtes en plastique.
Économiquement rentable
En plus, Leila Benali a assuré que l’importation et le recyclage des déchets sont économiquement rentables et peu coûteux. Et de préciser que le Maroc importe principalement des déchets de pays européens : 1,5 million de tonnes de Grande-Bretagne, 970.000 tonnes de France, et d’autres quantités plus faibles des pays nordiques. Cette pratique, bien que réglementée, rappelle le scandale des déchets italiens de 2013, soulignant la nécessité d’une surveillance rigoureuse pour prévenir tout risque environnemental.
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Selon la source, le nombre d’autorisations délivrées aux entreprises importatrices de déchets non dangereux pour la valorisation énergétique ou industrielle a atteint 416 de 2016 jusqu’à aujourd’hui. Le Maroc privilégie les importations en provenance de pays européens, connus pour leurs systèmes de tri et de traitement de haute qualité, assurant ainsi un impact minimal sur l’environnement et la santé publique.
La procédure d’autorisation est rigoureuse, exigeant des analyses détaillées et l’avis des ministères concernés. Ce processus garantit que les déchets importés sont conformes aux normes de sécurité et de qualité, et qu’ils contribuent positivement à l’économie nationale. L’importation, le recyclage et la valorisation des déchets non dangereux sont perçus comme des activités économiquement rentables et respectueuses de l’environnement, créant des emplois et réduisant les émissions de polluants, tout en renforçant l’économie verte du pays.
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