Liban : Israël intensifie ses frappes au lendemain d’une journée meurtrière

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Israël a lancé de nouvelles frappes sur des cibles du Hezbollah au Liban, amplifiant la tension dans une région déjà ravagée par la guerre. Cette escalade intervient après une journée meurtrière où 492 personnes ont été tuées, dont 35 enfants et 58 femmes, lors de bombardements israéliens d’une intensité inédite. L’armée israélienne a indiqué avoir frappé environ 1.600 cibles liées au Hezbollah, principalement dans le sud du Liban et la vallée de la Békaa, des bastions du groupe armé soutenu par l’Iran.

En réponse, le Hezbollah a déclaré avoir tiré des missiles Fadi 2 vers Israël, avec une vingtaine de tirs confirmés par l’armée israélienne. Ces échanges de feu témoignent d’une intensification des combats le long de la frontière israélo-libanaise.

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Face à cette violence, des milliers de Libanais ont fui leurs maisons pour chercher refuge à Beyrouth et Saïda. Beaucoup d’entre eux ont passé la nuit dans leurs voitures, piégés sur les routes. Des témoignages de médecins et de résidents évoquent une situation catastrophique, avec des frappes se poursuivaient même lorsque des blessés étaient secourus.

Sur le plan diplomatique, l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre ce mardi à New York sera dominée par la crise libanaise. Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a recommandé aux habitants de s’éloigner des zones dangereuses, tandis que son homologue libanais, Najib Mikati, a dénoncé ce qu’il qualifie de «plan de destruction» de son pays.

L’Union européenne et plusieurs pays ont appelé à des réunions d’urgence pour discuter de la situation. Le ministre de la Défense israélien a affirmé que les frappes avaient gravement affecté les capacités du Hezbollah, mais ce dernier a promis de continuer à attaquer Israël jusqu’à ce que les hostilités à Gaza prennent fin.

Dans ce contexte tendu, les appels à la désescalade se multiplient, alors que la région est au bord d’un conflit régional potentiel.