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Le Maroc a déclaré l’état d’urgence sanitaire pour la première fois en mars 2020. Objectif : lutter contre la pandémie de la Covid-19. Depuis, le gouvernement l’a prolongé à plusieurs reprises, avec des mesures de confinement et de couvre-feu. Celles-ci ont été mises en place pour contenir la propagation du virus.
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Ce 28 février, le gouvernement a finalement mis fin à l’état d’urgence sanitaire. Désormais, les restrictions de voyage sont levées et les rassemblements sans limitation du nombre de personnes ont également repris. Cependant, les autorités compétentes continueront de suivre la situation épidémiologique du pays et à prendre des mesures si nécessaire pour protéger la santé publique.
Selon les dernières statistiques liées à la progression du virus, le Maroc a enregistré plus de 1.272.459 millions de cas confirmés et 16.296 décès. Le pays connaît par contre une forte baisse des contaminations depuis plusieurs mois. Et sur plus 55 millions de doses de vaccins administrées, 23.520.330 personnes ont complété leur protocole vaccinal, à savoir les deux doses requises.
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Économie et Covid-19
La pandémie du dernier coronavirus a eu un impact économique significatif sur le Maroc, comme sur de nombreux pays du monde. Le Royaume a rapidement pris des mesures pour limiter la propagation de la maladie. Cela a eu de graves conséquences sur l’économie nationale durant les trois dernières années de la crise sanitaire.
Le professeur Nabil Adel, directeur du Groupe de recherche en géopolitique et géoéconomie à l’ESCA, nous explique que «l’activité économique a repris son niveau de 2019 à partir de la deuxième moitié de 2021. Malgré les restrictions, les mouvements de personnes, de marchandises et de capitaux avaient repris avant la levée définitive de l’état d’urgence sanitaire».
La mesure de prévention prise par le gouvernement, inscrite dans son bulletin officiel et imposée à l’ensemble des citoyens, était toutefois peu respectée. Selon l’expert, «maintenir cet état n’avait aucun sens, car on n’observait pas son application dans la vie de tous les jours. On a juste acté une réalité qui était déjà là».
S’agissant des secteurs qui souffrent toujours des répercussions de la pandémie, le professeur Nabil Adel, souligne que d’après les derniers rapports, le Maroc est à un niveau de production comparable à celui de 2019. «Certains secteurs n’auront jamais le même niveau de production. À titre d’exemple, certaines entreprises ont fermé à cause de la crise et ont fait faillite».
Mais bonne nouvelle ! La pandémie n’a pas que des effets négatifs sur l’économie marocaine. Elle a permis l’accélération de la digitalisation des services. «Plusieurs entreprises aujourd’hui investissent dans la numérisation et les gens ont compris son importance». En outre, la Covid-19 a contribué à l’économie de l’usage des ressources. «Aujourd’hui, les gens recourent à des réunions à distance au lieu de se déplacer dans d’autres villes ou pays», indique l’intervenant.
La fin de l’état d’urgence sanitaire marque une étape cruciale dans la lutte contre la pandémie de la Covid-19 au Maroc. Cependant, il est important que chacun reste vigilant et prenne les précautions nécessaires pour protéger sa propre santé et celle de toute la population.
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