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Acculée par une nouvelle crise financière, déclenchée cette fois par la guerre en Ukraine, l’Égypte a annoncé un plan de privatisations. Le projet suscite beaucoup d’attentes et d’interrogations, car ce n’est pas la première fois que Le Caire promet des privatisations, sans jamais passer à l’action. D’après la Banque mondiale, 400 entreprises égyptiennes sont publiques, dont une soixantaine sous la coupe de l’armée. C’est une spécificité égyptienne.
Le tourisme égyptien, déjà éreinté par la crise de la Covid, souffre aussi de l’absence de visiteurs russes ou ukrainiens : ils représentent 40% de sa clientèle habituelle. C’est donc une précieuse source de devises qui se tarit. Résultat : l’inflation flambe, elle est aujourd’hui à 15%. Et les capitaux étrangers se sont évaporés. Ils sont partis vers des marchés plus sûrs et redevenus plus rentables.
Grâce à ces privatisations, le gouvernement égyptien compte encaisser 10 milliards de dollars par an jusqu’en 2026. Cette perspective devrait également faciliter les négociations avec le FMI pour obtenir un troisième plan de sauvetage en six ans.
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