Lors d'un sit-in des étudiants en médecine © DR
Une fois de plus, les parents des étudiants en médecine et en pharmacie, montent au créneau pour défendre les intérêts de leurs enfants face à des réformes jugées préjudiciables par les familles concernées. Historiquement actifs, notamment lors des précédentes confrontations avec le gouvernement où ils avaient massivement rejoint les manifestations, les parents adoptent aujourd’hui une démarche plus formelle. Ils ont adressé une lettre au Cabinet royal, témoignant de leur profonde inquiétude vis-à-vis des récentes modifications apportées à l’enseignement médical.
Dans leur communication, les parents d’élèves mettent en lumière les déficiences liées à l’intégration des nouvelles directives ministérielles dans le programme de formation, et sollicitent une intervention du Roi pour préserver l’avenir professionnel de leurs enfants. Le cœur du problème réside dans la décision des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur de raccourcir la durée des études médicales de sept à six ans. Cette mesure a été rejetée catégoriquement par les étudiants et leurs familles pour son manque de préparation et de révision des stages cliniques et des unités d’enseignement.
Les parents dénoncent une mise en œuvre hâtive qui compromet la compétence des futurs médecins et, par extension, la santé publique. Ils argumentent que les modifications n’ont pas été accompagnées d’ajustements nécessaires dans le curriculum, perpétuant un système pédagogique obsolète inadapté à la nouvelle durée des études. Cette situation, selon eux, pourrait aboutir à la diplomation de médecins insuffisamment préparés pour les réalités du terrain, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la qualité des soins au Maroc.
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Appel au Roi face à l’instabilité académique
La détresse des familles est exacerbée par une année universitaire marquée par de nombreuses difficultés. Celles-ci incluent la perte de sept mois d’études à cause de l’instabilité engendrée par ces réformes et un système de notation sévère ayant pénalisé environ 25.000 étudiants. Face à l’inefficacité des dialogues avec les ministères et les institutions gouvernementales, les parents se tournent désormais vers le Souverain. Et ce, dans l’espoir qu’il puisse intervenir pour rectifier ce qu’ils considèrent comme une gestion défaillante des responsables ministériels.
En résumé, ces familles expriment non seulement leur frustration face à la situation actuelle, mais aussi leur espoir tenace que des mesures correctives seront prises. Des mesures à même d’assurer une formation médicale de qualité, capable de préparer des médecins compétents et dévoués au service de la nation.
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Il faut rappeler aux responsables qu’il y a 25000 étudiants bloqués aux portes des Facultés de medecine. Ils ont peut être oublié ?!