Image d'illustration © DR
Le marché marocain connaît une évolution contrastée des prix des denrées alimentaires. Alors que les prix des viandes rouges se maintiennent, ceux des fruits et légumes connaissent une baisse notable, particulièrement à la suite d’une récente augmentation des températures.
Lire aussi : Le ministre de l’agriculture confirme la fin prochaine des travaux à l’Agropole du Loukkos
Baisse des prix de certains légumes
Depuis le 15 janvier, une forte diminution des prix de légumes comme les tomates, les oignons et les pommes de terre est observée sur les marchés. Cette baisse est liée à la réduction des exportations agricoles vers la Mauritanie, due à l’augmentation des droits de douane de 100% par ce pays. À Casablanca, le prix du kilogramme de tomates est passé de 15 à 6 DH, et celui des pommes de terre varie de 4 à 3 DH, contre 10 DH auparavant. En plus de la baisse des prix, une amélioration de la qualité et une abondance des légumes sont notées.
Cette tendance découle de la décision mauritanienne d’augmenter les droits de douane sur les importations, en réaction à la suspension par le Maroc de l’exportation de certains légumes vers la Mauritanie et d’autres pays africains. Bien que cette mesure ait eu un impact positif sur le pouvoir d’achat au Royaume, elle a causé du mécontentement chez les importateurs mauritaniens, qui subissent de lourdes pertes et une hausse des prix. Cette situation a entraîné une augmentation du coût de la vie dans ces pays et des inquiétudes quant à une possible détérioration du pouvoir d’achat à l’approche du Ramadan. Face à cette crise, les autorités mauritaniennes ont décidé de révoquer leur décision, permettant ainsi la reprise normale des exportations de légumes du Maroc.
Lire aussi : Pénurie : 25 millions de quintaux de blé à importer d’ici avril
Stabilité des prix des viandes rouges
Concernant les viandes rouges, M’hamed Karimine, président de la Fédération interprofessionnelle des viandes rouges (FIVIAR), a confirmé à Médias24 que les prix restent stables depuis le dernier Ramadan. Le prix moyen du kilogramme oscille actuellement entre 80 et 90 DH. Aux marchés de gros, comme celui de Casablanca, les prix de la viande rouge varient entre 72 et 75 DH/kg, tandis que ceux de la viande ovine se situent entre 97 et 98 DH/kg.
M’hamed Karimine a indiqué que l’État reconduira les mesures de 2023, exemptant les importateurs de la TVA de 20% et des droits de douane de 200% sur la viande bovine. Par ailleurs, suite à la demande des professionnels du secteur, l’État a suspendu la subvention de 500 DH par tête sur l’importation d’ovins, qui n’a pas eu l’effet escompté. L’objectif initial de cette mesure était de réduire les prix locaux par l’importation d’animaux vivants. Cependant, les prix à l’étranger ont augmenté et les prix locaux sont restés stables, rendant cette subvention inutile.
À l’approche du Ramadan, M’hamed Karimine prévoit que les prix des viandes rouges resteront stables, malgré la sécheresse actuelle. Il estime qu’il n’y aura ni hausse de prix pour le Ramadan, ni pour l’Aïd Al Adha.
DGSN 2024 : sécurité renforcée et révolution numérique
Société - L’année 2024 a marqué un tournant significatif pour la DGSN, avec des réalisations notables dans les domaines de la sécurité, des services publics et de la transformation numérique.
Ilyasse Rhamir - 25 décembre 2024Chambre des représentants : adoption à la majorité du projet de loi sur la grève
Société - La Chambre des représentants a adopté, à la majorité, le projet de loi organique définissant les modalités du droit de grève.
Rédaction LeBrief - 25 décembre 2024Voyageurs, vous passerez moins de temps à l’aéroport
Société - Le développement des infrastructures permettra de réduire le temps à l'aéroport à moins de 25 minutes.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024Sous la présidence de la princesse Lalla Meryem, plus de 1.500 actes dentaires réalisés pour des enfants
Société -1.500 actes dentaires pour les élèves du Groupe scolaire Melloussa, situé dans la province de Fahs-Anjra.
Rédaction LeBrief - 24 décembre 2024DGSN : 2024, une année de transformation pour la sécurité nationale
Société - L’année 2024 a été marquée par des avancées majeures dans le domaine de la sécurité au Maroc, grâce aux efforts de la DGSN.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Révision du Code de la famille : vers plus d’égalité et de protection
Société - Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le Code de la famille marocain s’apprête à subir une révision historique.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Divorces : plus de 24.000 cas en 2023
Société - Le Maroc a enregistré en 2023 un total de 24.162 divorces par consentement mutuel, contre seulement 341 divorces révocables, sur 249.089 actes de mariage répertoriés durant l’année.
Ilyasse Rhamir - 24 décembre 2024Rougeole : le Maroc face à la résurgence de la maladie
Société - Le Maroc connait l’apparition de plusieurs foyers de cas de rougeole, notamment dans les régions Beni Mellal, Souss Massa et Tanger.
Mouna Aghlal - 24 décembre 2024Les funérailles de Chama Zaz
Khansaa Bahra - 1 octobre 2020Héritage, la succession qui déchire
Société - L'heure n'est pas aux comptes, et pourtant les familles se divisent pour l'indivisible. Immersion dans un héritage déchirant.
Sabrina El Faiz - 9 novembre 2024Notes de route du Sahara
Société - Très impressionnante, l'histoire de sa vie fait d'elle un personnage romanesque. A son premier voyage dans le Sahara, Isabelle Eberhardt, reporter, voyageuse et aventurière, tombe amoureuse de cette terre et de ses gens.
Rédaction LeBrief - 4 avril 2024L’INDH : 18 ans après, quel bilan ?
Société - Lancé en 2005 par le roi Mohammed VI, l’Initiative nationale pour le développement humain souffle aujourd’hui ses 18 bougies.
Hajar Toufik - 18 mai 2023Busway de Casablanca : c’est parti !
Rédaction LeBrief - 1 mars 2024Nouvelles du Maroc
Société - À l'extrême ouest du Maghreb, tête de pont vers les Amériques, point de passage vers l'Europe par le détroit de Gibraltar, le Maroc est un carrefour d'influences unique au monde où se mélangent modernité et traditions.
Rédaction LeBrief - 1 avril 2024Le racisme expliqué à ma fille
Société - Un enfant est curieux. Il pose beaucoup de questions et il attend des réponses précises et convaincantes. C’est en m’accompagnant à une manifestation contre un projet de loi sur l’immigration que ma fille m’a interrogé sur le racisme.
Rédaction LeBrief - 22 mars 2024Bidonvilles, pourquoi y en a-t-il encore ?
Dossier - Ces habitats se concentrent dans les périphéries ou au sein de bidonvilles, où les efforts de résorption peinent à suivre.
Sabrina El Faiz - 30 novembre 2024