Saïd Jalili (à g.) et Massoud Pezeshkian (à dr.) s’affronteront le 5 juillet 2024 pour le second tour de la présidentielle en Iran. © ATTA KENARE / AFP.
Ce vendredi, quelque 61 millions d’Iraniens sont appelés aux urnes pour le second tour de l’élection présidentielle. Le choix se fait entre le candidat réformiste Masoud Pezeshkian et l’ultraconservateur Saïd Jalili, arrivé en deuxième position au premier tour.
Les opérations de vote ont débuté (04H30 GMT) dans les 58.638 bureaux de vote répartis à travers le pays, de la mer Caspienne au Golfe. Ce scrutin est suivi avec attention à l’étranger, alors que l’Iran est impliqué dans plusieurs crises géopolitiques majeures, y compris le conflit à Gaza et la question du nucléaire, opposant notamment l’Iran aux États-Unis.
Des enjeux majeurs
Cette élection, organisée après le décès tragique du président ultraconservateur Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, se déroule dans un climat de mécontentement populaire face à une économie sévèrement touchée par les sanctions. Le premier tour avait enregistré une participation historiquement basse de 39,92%, loin des niveaux atteints lors des présidentielles du XXe siècle.
Malgré des appels au boycott de figures de l’opposition, le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, a encouragé la population à voter, affirmant que l’abstention ne signifie pas un rejet du système.
Duel entre réformateur et conservateur
Masoud Pezeshkian, qui a recueilli 42,4% des voix au premier tour, prône une ouverture de l’Iran vers l’Occident et bénéficie du soutien d’anciens présidents réformistes. Saïd Jalili, avec 38,6% des voix, maintient des positions inflexibles contre les puissances occidentales et est soutenu par le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf.
Les débats entre les candidats ont porté sur les défis économiques, les relations internationales, la faible participation électorale et les restrictions d’Internet. Pezeshkian a souligné le besoin de « relations constructives » avec les pays occidentaux pour sortir l’Iran de son isolement, tandis que Jalili a réitéré son opposition à l’accord nucléaire de 2015, jugé trop permissif envers les inspections internationales.
Notons que les résultats du vote sont attendus samedi en fin de matinée.
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