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Selon un point de situation de l’Institut pour l’étude de la guerre (ISW), un responsable de l’administration d’occupation russe, dans l’oblast de Kherson, dans le sud du pays, a annoncé que les commerces de la région ne devaient accepter que des transactions en roubles. De plus, l’institut américain indique que les ambulanciers subiraient des pressions. Citant, le renseignement ukrainien, les autorités cherchent à leur [les ambulanciers] faire signer un formulaire de consentement pour qu’ils acceptent de travailler pour le gouvernement d’occupation et d’être rémunérés en roubles. L’ISW affirme également que les autorités mises en place par Moscou continuent de collecter les informations personnelles des passeports des civils qui reçoivent de l’aide humanitaire, de ceux qui contactent le gouvernement d’occupation, ainsi que des clients des opérateurs téléphoniques russes.
De la même manière, les autorités prorusses de la république autoproclamée de Donetsk préparent le terrain d’une annexion de la province par Moscou. D’après des journalistes, la république autoproclamée avait développé une stratégie pour s’assurer d’au moins 70 % de votes favorables au mois de juin. La date du référendum sera annoncée après la «libération complète» de la province. Dans cette région du bassin houiller du Donbass, dont Volodymyr Zelensky a ordonné le 30 juillet l’évacuation de la population, «des combats particulièrement intenses se concentrent sur le village de Pisky, près du site de l’aéroport de Donetsk», précise le ministère britannique de la Défense. «Depuis le 11 août, les forces russes ont augmenté le nombre de leurs attaques terrestres dans la zone de Siversk», ajoute l’ISW. L’institut y voit une possible tentative de forcer l’Ukraine à y engager davantage de forces et d’équipement et de la détourner ainsi d’éventuelles contre-attaques accrues dans le Sud.