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Décidément, ce n’est pas de bonne guerre. Pour contrer l’arrivée massive de produits agricoles marocains, les Espagnols, ainsi que les Français, redoublent d’imagination. Tantôt des étiquettes avec le mot Maroc sur les packagings, tantôt le renversement d’un camion en provenance du Maroc, tout cela ne semble pas de bon augure pour les échanges commerciaux.
Après la tomate, le melon et la fraise, voilà que les Espagnols s’attaquent au poivron marocain. Les médias espagnols ont mis en lumière les alertes émises par l’Union européenne concernant les denrées alimentaires. Ces alertes font partie du système d’alerte rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF), qui signale les risques potentiels liés à des substances non autorisées ou dépassant les limites réglementaires.
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Cette fois, les autorités espagnoles auraient détecté la présence de résidus de chlorpyrifos, un pesticide non autorisé dans l’Union européenne, dans des poivrons en provenance du Maroc. La concentration de ce pesticide était de 0,21 ± 0,105 mg/kg, dépassant la limite maximale de résidus (LMR) fixée à 0,010 mg/kg par l’Europe. Cette découverte a été jugée comme présentant un risque « sérieux », ce qui a conduit au blocage et au rejet de l’envoi à la frontière espagnole.
Autisme et hyperactivité ?
Le chlorpyrifos est un insecticide organophosphoré largement utilisé pour lutter contre les ravageurs agricoles, mais ses effets néfastes sur la santé humaine, en particulier sur le développement neurologique des enfants, ont conduit à son interdiction totale dans l’Union européenne en 2020. L’Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) a confirmé ses effets génotoxiques et neurologiques, notamment l’autisme, l’hyperactivité, et d’autres impacts sur la mémoire et l’apprentissage.
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Il est important de noter que ces alertes ne sont pas spécifiques au Maroc. Le système RASFF signale régulièrement des risques alimentaires dans divers pays du monde, y compris au sein de l’Union européenne. Les contrôles et les normes visent à protéger la santé publique en détectant et en empêchant la distribution de produits potentiellement dangereux.
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