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Le 2 juin dernier, l’Agence nationale de réglementation des activités relatives au cannabis a lancé ses activités avec une première réunion, près d’un an après l’adoption de la loi 13-21 autorisant les usages licites du cannabis.
«C’est une avancée sans précédent que vient de réaliser le Maroc, marquant ainsi la fin d’un tabou», explique Abdelmajid Belaiche, analyste des marchés pharmaceutiques, au micro de LeBrief. Selon lui, cette démarche présente de nombreux avantages, puisqu’elle contribuera à améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs et à diversifier leurs sources de revenus.
L’expert précise que la légalisation apporte de multiples bénéfices, directs et indirects. «Il y a d’abord un bénéfice socio-économique indiscutable en plus de la justice qui sera rendue aux cultivateurs de cannabis qui étaient sous la menace, sans oublier que c’est désormais l’image du cannabis médical et scientifique qui sera associé au Maroc, plutôt que le cannabis illégal», ajoute-t-il.
Dans sa déclaration, Belaiche insister sur le fait que le fait que la légalisation du cannabis sera dorénavant un outil pour lutter contre les filières de trafic de stupéfiants et pour faire de la prévention. Il affirme également que le Maroc doit répondre à des défis internes, à savoir la mise en place d’une réglementation bien verrouillée.
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