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LeBrief de la semaine : statut des enseignants, taux directeur, affaire de drogue et Forum arabo-russe
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À retenir cette semaine :
Statut des enseignants: plusieurs points d’accord trouvés jusqu’à présent
Des avancées importantes ont été réalisées cette semaine dans le dossier des enseignants. Après l’accord portant sur l’augmentation des salaires, une nouvelle réunion entre la commission interministérielle et les syndicats de l’Éducation nationale a abouti à des changements significatifs, cette fois-ci dans le statut des enseignants.
Un point crucial a été résolu : le statut des enseignants contractuels. Ils seront désormais traités équitablement par rapport aux fonctionnaires du statut général de la fonction publique ou des académies régionales d’éducation et de formation (AREF).
Autre changement : le terme «fonctionnaires» remplace «ressources humaines». De plus, cette réunion a abouti à la révision du cadre des enseignants du secondaire. Le cadre précédent a été supprimé du statut unifié, et un nouveau cadre a été établi pour les enseignants du secondaire qualifiant, y compris ceux embauchés depuis 2016. Enfin, en ce qui concerne les heures d’enseignement, il a été décidé de maintenir l’organisation actuelle, en attente des recommandations futures de la part d’une commission permanente.
Bank Al-Maghrib : le taux directeur maintenu à 3%
Le Conseil de Bank Al-Maghrib a annoncé cette semaine le maintien de son taux directeur à 3% lors de sa dernière session de l’année. Cette décision, largement anticipée, intervient dans un contexte où l’inflation montre des signes de ralentissement.
Après une période de hausse, le rythme d’évolution de l’inflation commence à s’apaiser et cette année, le taux d’inflation devrait atteindre en moyenne 6,1%, marquant une légère baisse par rapport aux 6,6% enregistrés en 2022.
Plus encourageant encore, les projections pour les deux années à venir indiquent une nette baisse de l’inflation, avec des prévisions la situant à 2,4% tant pour 2024 que pour 2025.
Affaire de trafic de drogue : Naciri et Bioui derrière les barreaux
Une grosse affaire secoue cette semaine l’opinion publique, puisqu’elle implique des personnalités de premier plan de la politique et du sport qui font face à des accusations très graves. Parmi les accusés, on cite Said Naciri, président du Wydad et Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental. Tous les deux et avec 23 autres personnes sont impliqués dans un scandale de trafic international de drogues.
Après l’achèvement de l’enquête menée par la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), ils ont été présentés devant le procureur du Roi près la Cour d’appel de Casablanca, qui a finalement ordonné leur détention à la prison d’Oukacha.
Renforcement des liens Russie-Monde arabe à Marrakech
La semaine a été également marquée par la tenue à Marrakech du 6e Forum arabo-russe. Un rassemblement qui a vu la participation des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe et de la Russie, mais sans le représentant de l’Algérie qui a choisi de boycotter l’événement.
Le forum a été une opportunité précieuse pour renforcer les relations entre la Russie et les pays de la région MENA. Les discussions ont abouti à une Déclaration finale, couvrant une gamme de sujets, notamment la situation à Al-Qods et Gaza ainsi que la stabilité de la Libye.
Déclaration conjointe ayant sanctionné les travaux de la 6ème session du Forum de Coopération Arabo-Russe.
🔗https://t.co/0fRMklsqPq pic.twitter.com/S09EXPfCMS— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) December 20, 2023
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Un des moments forts a été la reconnaissance du rôle crucial du Maroc dans la lutte antiterroriste. De plus, le Maroc a été salué pour sa capacité à organiser des événements sportifs d’envergure internationale, en particulier la préparation de la Coupe du monde 2030. Cette appréciation s’étend également à l’Arabie saoudite, qui devrait organiser l’édition de 2034.
Risque de famine à Gaza, un vote à l’ONU sur l’aide attendu
Et on termine par la situation à Gaza qui reste préoccupante avec la poursuite des bombardements. Actuellement, près d’un quart de la population gazaouie est confrontée à des conditions de famine, pendant que le Conseil de sécurité des Nations unies s’efforce de trouver une issue à l’impasse actuelle. L’objectif est de voter une résolution qui permettrait d’accroître l’aide humanitaire pour soulager les souffrances des habitants de la bande de Gaza.