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LeBrief de la semaine : Maroc-France, démission de Rhlalou, Busway et menace de famine à Gaza
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À retenir cette semaine :
Réchauffement des liens entre la France et le Maroc
La visite de Stéphane Séjourné au Maroc a capté l’attention cette semaine. Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères a été reçu par son homologue marocain Nasser Bourita. Cette visite au Maroc, la première de Séjourné dans le Maghreb depuis sa nomination, s’inscrit dans une démarche de réconciliation et de renforcement des liens entre les deux nations. Les deux ministres ont d’ailleurs exprimé leur souhait commun de dépasser les tensions récentes pour établir un partenariat « d’exception », fondé sur le « respect mutuel ».
Au Maroc aujourd’hui pour ouvrir un nouveau chapitre dans notre relation. Amitié, sincérité, confiance. pic.twitter.com/r1uL5JAMPO
— Stéphane Séjourné (@steph_sejourne) February 26, 2024
La question du Sahara a occupé une place centrale dans les discussions entre les deux ministres. Dans le cadre de ces échanges approfondis, Stéphane Séjourné a réaffirmé le soutien « clair et constant » de la France au plan d’autonomie proposé par le Maroc, tout en manifestant la volonté de Paris de progresser sur ce dossier.
Point de presse conjoint entre M. Nasser Bourita et son homologue français, M. Stéphane Séjourné.@steph_sejourne @francediplo pic.twitter.com/0GdB103ff6
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) February 26, 2024
Rabat : Asmaa Rhlalou jette l’éponge
Sur le plan politique locale, la ville de Rabat se trouve à l’aube d’une nouvelle ère. Asmaa Rhlalou, la maire de la capitale, a officiellement jeté l’éponge, elle qui n’a pas résisté à la pression qui l’a mise à l’épreuve depuis plusieurs mois. Sa démission marque la fin d’un bras de fer tenace qui l’opposait à la quasi-totalité des membres du conseil de la ville, mais aussi à ceux de son propre parti, le Rassemblement national des indépendants (RNI).
Son mandat, initialement prévu pour une durée de six ans, n’aura donc duré que deux ans et quatre mois. Il a été ponctué par une série de tensions internes et de critiques publiques qui ont profondément affecté la gestion de la capitale.
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Busway, c’est parti !
Du côté de Casablanca, la mise en service du Busway, dès ce 1er mars, promet d’améliorer le quotidien des habitants de la métropole. Avec une flotte de 40 véhicules, d’une capacité unitaire de 196 passagers, les bus à haut niveau de service (BHNS) circuleront sur deux lignes desservant 42 stations, dont trois points de correspondance avec le tramway. Le tout au tarif de 6 DH, subventionné à 40% par la commune de la ville.
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Menace de famine à Gaza
Enfin, la situation à Gaza reste préoccupante, avec une crise humanitaire qui s’aggrave. Les bombardements israéliens ont causé des milliers de victimes, majoritairement civiles, et menacent de famine plus de deux millions de personnes. Cette tragédie continue de susciter l’indignation et appelle à une réponse internationale urgente.