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LeBrief de la semaine : lancement de projets de santé par le Roi, dialogue social, Lions de l’Atlas, situation à Gaza et nouveau président sénégalais
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À retenir cette semaine :
Lissasfa voit grandir son offre médicale
Au quartier Lissasfa, le roi Mohammed VI a posé la première pierre d’un Centre médical de proximité, qui fait partie d’un plan d’action mené par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Avec un investissement de 90 millions de DH, ce centre, le troisième initié dans la région de Casablanca-Settat, devra voir le jour sur un terrain de 11.170 m² et sera construit en 24 mois. Il s’ajoute à ceux déjà opérationnels à Sidi Moumen et à la ville nouvelle d’Errahma, renforçant ainsi l’accessibilité aux soins médicaux de proximité.
Dans le même quartier, le Roi a également procédé au lancement de la seconde phase du programme des unités médicales mobiles connectées. Ces deux projets témoignent de la volonté du Souverain consolider l’offre de soins au Maroc, d’améliorer l’accès aux services médicaux, surtout pour les populations rurales, et de garantir un suivi médical spécialisé et régulier.
C’est parti pour un nouveau cycle de dialogue social !
Cette semaine a marqué aussi le début d’un nouveau cycle de dialogue social initié par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui continue de rencontrer séparément les centrales syndicales. Le bal des rencontres a débuté avec l’Union marocaine du travail (UMT), suivie par l’Union Générale des Travailleurs du Maroc (UGTM).
Des rendez-vous sont également prévus avec la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Toutefois, l’harmonie n’est pas totale, puisque l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) exprime un sentiment d’exclusion, estimant ne pas avoir été justement conviée à ces échanges.
Concernant les enjeux de ces discussions, le dialogue reprend avec des dossiers brûlants à l’ordre du jour. Parmi eux, le projet de loi organique sur le droit de grève, le projet de loi relatif aux organisations syndicales, et l’amendement du Code du travail.
Rabat : Fatiha El Moudni succède à Asmaa Rhlalou
C’est Fatiha El Moudni, membre du Rassemblement national des indépendants (RNI), qui a été élue nouvelle maire de Rabat, succédant à Asmae Rhlalou, également du RNI. Cette dernière a été contrainte de démissionner après une période de tensions au sein du conseil municipal, marquée par des mois de confrontation avec les membres du conseil, tant de la majorité que de l’opposition.
Le Conseil de la ville de Rabat a vu un consensus se dessiner autour de la candidature d’El Moudni, qui était la seule en lice pour ce poste. Avec 66 voix sur 81, son élection est un soutien fort et marque un succès pour la majorité dirigée par Aziz Akhannouch.
Lions de l’Atlas : des performances en demi-teinte
Les Lions de l’Atlas ont terminé leur stage de mars par un bilan mitigé : une victoire contre l’Angola, grâce à un but contre son camp, a été suivie d’un match nul sans buts face à la Mauritanie. Des résultats qui laissent les supporters sur leur faim, surtout après l’élimination des Lions en huitièmes de finale de la CAN 2023.
L’équipe nationale n’a pas montré la forme espérée. Avec aucun but marqué en deux matchs, l’efficacité offensive est clairement devenue une préoccupation majeure. Les Lions de l’Atlas, malgré leur potentiel évident, ont du mal à concrétiser leurs occasions. Un point sur lequel le staff technique doit se pencher, surtout à l’approche des échéances officielles.
Gaza : frappes israéliennes et risque de famine élevé
À Gaza, la situation reste préoccupante. Cette semaine, des frappes israéliennes ont continué malgré une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat. Le conflit a entraîné des pertes tragiques, avec plus de 32.600 vies perdues et d’importantes destructions.
L’ONU alerte surtout sur une crise humanitaire sévère dans la région, signalant que la majorité des habitants sont en danger de famine. Elle souligne le besoin urgent d’une augmentation de l’aide pour répondre aux besoins critiques des 2,4 millions de résidents.
Changement de pouvoir au Sénégal
Bassirou Diomaye Faye, figure de l’opposition, a été élu nouveau président du Sénégal, succédant à Macky Sall. Selon les résultats finaux provisoires, Faye a remporté l’élection présidentielle avec 54,28% des voix, lui qui vient d’être libéré de prison. Il devance Amadou Ba, le candidat du gouvernement, qui a obtenu 35,79 %.
À seulement 44 ans, Bassirou Diomaye Faye devient le cinquième président du Sénégal. C’est un moment historique pour le pays, puisqu’il est le premier opposant à remporter la présidence dès le premier tour depuis l’indépendance du Sénégal en 1960. Sa victoire doit encore être confirmée par le Conseil constitutionnel.