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LeBrief de la semaine : Albares au Maroc, COP 28, crise des enseignants et CAF Awards
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À retenir cette semaine :
José Manuel Albares au Maroc pour le renforcement des liens bilatéraux
La visite marquante de José Manuel Albares au Maroc. Il s’agit du premier déplacement à l’étranger du chef de la diplomatie espagnole depuis le début du nouveau mandat du gouvernement Sanchez. Albares a été tout d’abord reçu par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch. Des échanges fructueux avec Nasser Bourita ont suivi. Ensemble, ils ont réaffirmé l’engagement pris dans la Déclaration conjointe du 7 avril 2022. Un pacte qui consolide les liens entre Rabat et Madrid.
Les points saillants de la déclaration de M. José Manuel Albares lors de ce point de presse. pic.twitter.com/r535pxGlji
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) December 14, 2023
Le but de cette visite c’est aussi renforcer la coopération dans les domaines politiques, économiques et culturels. Et ce n’est pas tout ! La visite d’Albares ouvre la porte à des projets d’envergure. Parmi eux, l’organisation conjointe de la Coupe du monde 2030. Une ambition qui témoigne de la dynamique positive des relations bilatérales.
Enfin, Albares a réitéré le soutien de l’Espagne au plan d’autonomie marocain pour le Sahara. Une position constante qui souligne la solidarité entre les deux nations.
COP 28 à Dubaï : vers un avenir sans combustibles fossiles
Cette semaine aussi, les 194 pays participants à la COP 28 à Dubaï ont abouti à un accord final, qualifié d’historique. En effet, trois engagements clés se démarquent. Premièrement, tripler la production d’énergie renouvelable. Deuxièmement, doubler l’efficacité énergétique. Et troisièmement, entamer une transition éloignée des énergies fossiles. Un virage majeur, car c’est la première fois qu’un accord de cette envergure appelle à un abandon progressif des combustibles fossiles, une étape cruciale pour contrer les effets néfastes du changement climatique.
Cet accord, issu de deux semaines de négociations intenses, a une portée symbolique importante. Il vise à envoyer un message clair aux investisseurs et aux décideurs : l’heure est à la rupture avec les combustibles fossiles. Ces principaux responsables des gaz à effet de serre sont au cœur des préoccupations climatiques actuelles.
Éducation : les enseignants ne cèdent pas
La crise des enseignants continue de faire des vagues. Malgré le gel du statut unifié, le mouvement de grève s’est poursuivi cette semaine. Certains enseignants, en accord avec les organisations professionnelles sectorielles, maintiennent la pression.
La situation reste tendue, alors que le gouvernement et les quatre syndicats d’enseignants principaux ont conclu un accord prévoyant une augmentation salariale de 1.500 DH, répartie en deux tranches. Et pourtant, cette mesure ne répond pas aux attentes des coordinations des enseignants. Leur revendication ? Une hausse de salaire plus significative, une amélioration des conditions de travail, et une réforme du système de contractualisation.
Triomphe du Maroc aux CAF Awards
En sport, la semaine a été marquée par la prestigieuse cérémonie des CAF Awards organisé à Marrakech. Une soirée mémorable pour le Maroc, qui a brillé en remportant 5 des 15 prix en jeu.
Parmi les lauréats, on retrouve Fatima Tagnaout qui s’est illustrée en tant que Joueuse interclubs de l’année. Du côté des entraîneurs, Walid Regragui a été célébré comme l’entraîneur de l’année. Yassine Bounou a été reconnu comme le meilleur gardien de l’année, alors que Nesryne El Chad a reçu le prix de la jeune joueuse de l’année. Et enfin, l’équipe nationale masculine a été saluée comme l’Équipe nationale de l’année, un hommage mérité à ses performances remarquables au Qatar.
5-star performance from the Moroccans at #CAFAwards2023. 🌟
𝐀 𝐲𝐞𝐚𝐫 𝐭𝐨 𝐫𝐞𝐦𝐞𝐦𝐛𝐞𝐫. 🤩 @EnMaroc pic.twitter.com/3M8dn2jFH9
— CAF (@CAF_Online) December 12, 2023
Gaza en état d’alerte
Concernant la situation à gaza, l’armée israélienne poursuit cette semaine ses attaques aériennes et terrestres dans le sud. Cette offensive militaire intense affecte des centaines de milliers de personnes qui tentent de trouver refuge et de se protéger face à la violence.
Pour Israël, ce conflit pourrait se prolonger pendant plusieurs mois, malgré les appels des États-Unis, son allié principal, à atténuer l’intensité des frappes afin de sauvegarder les vies civiles.
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La situation s’est encore aggravée ces derniers jours par la coupure des télécommunications, entravant sérieusement le travail vital des secouristes. Quant au bilan après 70 jours de conflit, plus de 18.800 Palestiniens ont perdu la vie depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier, alors que la crise humanitaire continue de susciter des inquiétudes et des appels à l’action à l’échelle mondiale.