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Le sommet du G20 Social, qui s’est achevé samedi dernier à Rio de Janeiro, a remis au président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva une déclaration finale appelant à une gouvernance mondiale plus inclusive et durable.
Ce document, issu de trois jours de débats enrichis par la participation active de la société civile, sera présenté lors du sommet des chefs d’État du G20 prévu lundi et mardi prochains.
Réalisée avec la contribution de groupes historiquement marginalisés — tels que les femmes, les jeunes, les communautés autochtones, les personnes en situation de handicap, les sans-abri, les personnes noires et les travailleurs du secteur informel — cette déclaration plaide en faveur d’une réforme urgente des institutions multilatérales, notamment l’ONU, afin qu’elles reflètent mieux les réalités actuelles.
Une refonte du Conseil de sécurité des Nations Unies est ainsi jugée essentielle pour élargir la représentativité mondiale et favoriser des solutions plus justes et plus efficaces.
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Les mouvements sociaux présents ont également insisté sur la nécessité d’adopter des engagements concrets pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et préserver les écosystèmes critiques, comme les forêts tropicales. Ils ont proposé la création d’un fonds international destiné à financer des projets de conservation tout en soutenant les communautés locales dans leurs initiatives durables.
Le président Lula a salué cet élan de solidarité et d’engagement, soulignant que « ce moment est historique ». « Ici, nous exprimons la volonté collective d’un monde plus démocratique, plus juste et plus diversifié », a-t-il déclaré, tout en rappelant qu’il avait échangé directement avec les représentants des différents groupes d’engagement du G20.
Il a également précisé que « la mobilisation de chacun est cruciale pour soutenir l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, promouvoir une fiscalité plus équitable, tripler l’utilisation des énergies renouvelables et accélérer la transition vers la neutralité carbone ».
Le président brésilien a promis de porter les recommandations du G20 Social auprès de ses homologues, et a exprimé son intention de travailler avec l’Afrique du Sud, qui assumera la présidence du G20 après le Brésil, afin d’intégrer ces propositions dans les discussions futures. « J’espère que ce pilier social du G20 sera maintenu dans les années à venir, en élargissant toujours davantage la participation citoyenne », a-t-il ajouté.
En conclusion, Lula a lancé un appel à la mobilisation de la société civile pour deux grands événements à venir : le sommet des BRICS et la COP30, qui se tiendront en 2025 au Brésil.
Le G20 Social a réuni plus de 50 000 participants durant ses trois jours de travaux, dont 17 700 personnes ont pris part activement aux discussions mondiales.
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