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Face aux défis urgents des changements climatiques et à la rareté croissante des précipitations, le Maroc se tourne vers des solutions innovantes. Celles-ci visent à transformer son secteur agricole. Au cœur de cette révolution se trouve le semis direct. C’est une méthode novatrice sans labour qui présente un potentiel immense pour l’agriculture marocaine. Al Moutmir, en partenariat avec le MAPMDREF et l’INRA, a de ce fait pris l’initiative audacieuse de lancer ce programme en octobre 2019. Elle est soutenue par OCP et l’UM6P. Et elle a pour objectif promouvoir l’adaptation de l’agriculture marocaine aux changements climatiques. Mais elle cherche aussi à mettre en œuvre le plan national de promotion du semis direct, avec un objectif ambitieux. Atteindre 1 million d’hectares de semis direct d’ici 2030.
Le semis direct pour lutter contre le changement climatique
Ainsi, le semis direct est un pilier de l’agriculture de conservation. Il implique notamment l’utilisation de semoirs spéciaux sans labour. Cette méthode préserve les sols, conserve l’eau et favorise le développement de la vie microbienne du sol. L’initiative Al Moutmir s’engage aussi à étendre cette technique révolutionnaire à l’échelle nationale. Il créera dans ce cadre un modèle de transition agro-écologique pour l’agriculture marocaine.
En outre, une étude est d’ailleurs en cours en collaboration avec l’Université Mohamed VI Polytechnique pour évaluer l’impact sur la séquestration du carbone. Les premiers résultats dans la région de Meknès sont prometteurs. Ils montrent une augmentation significative du stockage du carbone dans le sol par rapport aux méthodes conventionnelles.
Une expansion ambitieuse pour la campagne 2023-2024
S’agissant de la campagne agricole actuelle, Al Moutmir vise à élargir son programme de semis direct sur plus de 11.500 hectares supplémentaires. Depuis le début du programme, plus de 36.500 hectares ont été couverts dans plus de 130 localités et 26 provinces. Cette démarche a impliqué, notons-le, plus de 70 Organisations professionnelles (OP) et plus de 4.300 agriculteurs bénéficiaires. Le programme cible notamment diverses cultures annuelles, dont les céréales, les légumineuses et les oléagineuses.
De plus, des technologies numériques sont utilisées pour collecter des données auprès des agriculteurs. Elles visent à enrichir la base de connaissances sur le semis direct au Maroc. Cette approche basée sur les données permet une prise de décision éclairée et favorise la durabilité de l’agriculture de conservation.
Soutien et formation, les clés du succès
Par ailleurs, Al Moutmir adopte une approche inclusive en impliquant activement les agriculteurs et les organisations professionnelles. Des formations sur mesure sont dispensées aux agriculteurs et aux membres des OP pour les familiariser avec les meilleures pratiques du semis direct. Un programme de renforcement de capacité est également en place, garantissant la pérennité de cette méthode novatrice.
Enfin, l’initiative Al Moutmir met en lumière le rôle essentiel du semis direct dans la préservation de l’environnement, la séquestration du carbone et la création d’une agriculture résiliente. De même, en embrassant cette transition agro-écologique, le Maroc se positionne comme un pionnier dans la lutte contre le changement climatique tout en garantissant un avenir durable pour son secteur agricole.
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