Le second cycle de formation des observateurs des élections de l’UA s’ouvre à Rabat
Le second cycle de formation des observateurs des élections de l'UA s’ouvre à Rabat. © DR
La ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a co-présidé, ce mardi 23 mai à Rabat, la cérémonie d’ouverture du 2ᵉ cycle de formation des observateurs des élections de l’Union africaine (UA), qui se tient du 23 au 26 mai courant, aux côtés du Commissaire de l’Union aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, M. Bankole Adeoye. Une étape cruciale dans la consolidation du partenariat Maroc-Union africaine dans le domaine du soutien à la gouvernance politique en Afrique.
«De la parole à l’acte, notre action au sein du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) depuis 2022 s’est concentrée sur la mise en exergue des interdépendances entre résilience institutionnelle, stabilité et prospérité de l’Afrique», a souligné le diplomate marocain dans son allocution à l’ouverture des travaux.
Lire aussi : Union africaine, bilan du 36e Sommet de l’organisation
Une déclaration qui vient illustrer l’engagement du Maroc, depuis son retour à l’Union africaine, dans le renforcement de la résilience institutionnelle en Afrique. Car ce 2ᵉ cycle de formation reflète, en effet, un des aspects les plus importants de la coopération avec le département des Affaires politiques, la paix et la sécurité à l’UA, outre le nexus paix et le changement climatique, a indiqué le ministre.
Et de noter que ce 2ᵉ cycle de formation coïncide également avec la Journée de l’Afrique qui sera célébrée dans deux jours.
M. Nasser Bourita a co-présidé, aujourd’hui à Rabat, avec le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la Paix et à la Sécurité, M. Bankole Adeoye, la cérémonie d'ouverture du 2e cycle de formation des observateurs des élections de l'UA, qui se tient du 23 au 26 mai courant. pic.twitter.com/HwcHLMPkCq
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) May 23, 2023
«Nous sommes en train de nous inscrire dans les priorités du département et d’essayer d’accompagner les actions de ce ministère dans le cadre d’un partenariat constructif pour que l’Afrique, à travers l’UA et ce département, puisse s’appuyer sur les États membres», a-t-il fait savoir.
«Cette volonté émane des Très Hautes Orientations qu’a données SM le Roi Mohammed VI, pour contribuer avec tous les Africains qui le souhaitent à l’émergence d’une Afrique qui prend en main ses propres processus électoraux et se dote, pour cela, de capacités institutionnelles solides et crédibles pour les valider», a déclaré le ministre marocain.
L’engagement du Maroc a donné tout autant de place aux mécanismes et processus de renforcement des compétences en matière de bonne gouvernance et plus particulièrement dans les domaines des élections, a indiqué Nasser Bourita, soulignant que l’organisation de ce cycle est «la démonstration concrète de l’engagement du Maroc».
La bonne gouvernance, plus que jamais importante
Un cycle qui se déroule «dans un contexte africain assez particulier, d’abord le contexte de crises multiples que l’Afrique, comme le reste du monde, est en train d’affronter, crise sécuritaire, sanitaire, politique et économique», a-t-il déploré. Et de pourtant féliciter de «voir le nombre de participants cette année, qui est presque le double de l’année précédente, ce qui signifie que cet exercice s’est avéré pertinent également pour les participants et pour le département des Affaires politiques, de la paix et de la sécurité».
En effet, suite au succès de sa première édition, ce 2ᵉ cycle est marqué par une augmentation du nombre des bénéficiaires, passant de 32 à 61, dont 41 observateurs issus des cinq régions du continent auxquels s’ajouteront 10 jeunes observateurs marocains.
Ledit cycle se déroule aussi dans une année électorale par excellence en Afrique avec 16 élections qui se déroulent au cours de cette année, a-t-il fait remarquer. «Les élections et la bonne gouvernance en Afrique sont parfois positives, parfois ambigües, des progrès importants et certains sont réalisés dans des pays, tandis que des interrogations sont aussi constatées dans d’autres pays», a révélé Bourita.
Lire aussi : CPS de l’UA, le Maroc condamne l’exploitation des réfugiés
Le Maroc n’a cessé d’alerter sur le nexus gouvernance-sécurité et d’appeler à laisser parler la démocratie par des élections libres comme «meilleure voie pour ‘faire taire les armes’. (…) C’est là le ‘point de bascule’ vers un programme durable et robuste de gouvernance», a affirmé le ministre. Raison pour laquelle il a porté plusieurs initiatives visant à renforcer les capacités institutionnelles de l’UA ainsi que ses États membres dont l’adhésion principielle aux valeurs universelles de démocratie et de bonne gouvernance ne fait pas l’ombre d’un doute.
Toutefois, le haut responsable insiste sur le fait que «la responsabilité politique ne s’arrête pas aux valeurs, mais commence avec elles : pour mieux les mettre en œuvre». Il poursuit en expliquant que «Si l’axiome de l’UA est -à juste titre- de prévenir les ‘changements anticonstitutionnels’, il faut alors que chaque État membre en crée les conditions, dans son propre ordre interne – politique, constitutionnel et légal. Ce n’est que comme cela que les principes et les valeurs peuvent avoir une force en interne et une autorité à l’international».
ZLECAf : défis de la ratification de l’accord et de la logistique
Afrique, Économie -
Mbaye Gueye - 5 novembre 2024Quel rôle pour le secteur privé dans les PPP en Afrique ?
Afrique, Économie - Le partenariat entre le secteur public et le secteur privé est essentielle pour propulser le développement économique en Afrique.
Mbaye Gueye - 4 novembre 2024Le Mali obtient 35% d’intérêts dans une mine de lithium
Afrique, Économie - Le Mali a convenu de payer environ 4,3 millions de dollars pour acquérir 25% d’intérêts supplémentaires.
Mbaye Gueye - 4 novembre 2024Non-sujet
Edito - Les opinions africaines sont suspendues à l’issue de cette élection américaine qui, pourtant, se désintéresse totalement du continent.
Abashi Shamamba - 1 novembre 2024Cemac : la BEAC baisse son offre de liquidité
Afrique, Économie - La BEAC lance une opération d'injection de liquidité de 240 milliards de FCFA pour les banques de la Cemac.
Mbaye Gueye - 1 novembre 2024Choiseul Africa : quelle place pour la jeunesse dans le développement du continent ?
Afrique, Économie - A l'Africa Business Forum, les dirigeants plaident pour l'intégration de la jeunesse au développement de l'Afrique.
Mbaye Gueye - 1 novembre 2024Mali : Assimi Goïta plaide pour une réforme de la Constitution
Afrique, Politique, Politique - Le Colonel Assimi Goïta a présenté, le 20 mars, le projet de Constitution du Mali aux forces vives de la nation malienne
Nora Jaafar - 22 mars 2023Côte d’ivoire : l’Afrique des possiblités
Afrique, Économie -La Côte d’Ivoire est aujourd'hui le pays qui possède l’une des économies les plus dynamiques du continent africain
Atika Ratim - 1 juin 2023Au Sénégal, la démocratie est-elle en danger ?
Atika Ratim - 5 juin 2023La CEDEAO allège les sanctions contre la Guinée et le Mali
Afrique, Politique - La CEDEAO a levé les sanctions contre la Guinée et assouplie les restrictions pour les citoyens maliens.
Nora Jaafar - 26 février 2024RDC : Tshisekedi dévoile enfin le nouveau gouvernement
J.R.Y - 12 avril 2021Sénégal : Ousmane Sonko bloqué chez lui, tirs de lacrymogènes sur des députés à Dakar
Afrique, Politique La tension monte au Sénégal. La manifestation du 15 mars des supporteurs de l'opposant Ousmane Sonko a même été interdite.
Atika Ratim - 16 mars 2023Niger : une page se tourne dans les relations franco-africaines
Afrique, Politique -Au Niger, le retrait des 1.400 soldats français, exigé par les généraux nigériens au pouvoir, a démarré.
Nora Jaafar - 10 octobre 2023Sénégal : le Conseil constitutionnel invalide le report de la présidentielle
Le Sénégal est en proie à une crise politique suite à la décision du Conseil constitutionnel d'invalider le report de la présidentielle
Redaction Afrique - 16 février 2024