Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le roi Mohammed VI marque le 60ᵉ anniversaire du premier Parlement élu au Maroc en adressant un message aux participants du symposium organisé à Rabat. Le discours royal, dont Rachid Talbi, président de la Chambre des représentants, a donné lecture, évoque l’évolution démocratique du pays et ses réformes constitutionnelles. Il souligne aussi les défis à relever pour renforcer les institutions représentatives.
Dans son message, le Souverain rappelle la vision politique qui a façonné le modèle parlementaire marocain. La construction démocratique est envisagée comme un processus graduel, inclusif, impliquant les forces vives du pays. La démocratie, loin d’être une importation, se présente comme une construction authentique, respectueuse des spécificités nationales. Elle intègre en parallèle les principes universels de la démocratie représentative.
Le rôle des premiers monarques
Le Souverain a indiqué que dès l’obtention de l’indépendance, feu le roi Mohammed V initie la création d’un conseil national consultatif. C’est ainsi que se sont jetées les bases de la démocratie représentative. Sous le règne de son successeur, feu le roi Hassan II, le pays adopte en 1963 sa première Constitution. Celle-ci inaugure le premier Parlement bicaméral élu. Le multipartisme et les libertés individuelles sont, de ce fait, consacrés, faisant du Maroc un précurseur face à la tendance mondiale du parti unique.
Les années de réformes
Plus tard, les années 70 et 80 voient des révisions constitutionnelles significatives. Elles ont permis de renforcer la représentation plurielle au sein de l’institution législative. Le dernier quart du XXᵉ a servi, quant à lui, à parfaire la démocratie et constituer des organes élus. Et en 1996, le bicamérisme est rétabli. Une étape importante pour l’histoire institutionnelle marocaine qui a ouvert la porte à l’élargissement des compétences des organes élus et instauré la régionalisation instaurée.
La Constitution de 2011
Dans sa lettre, le Roi souligne aussi les réformes profondes entreprises, avec en point d’orgue l’adoption de la Constitution de 2011. Cette norme qui a consolidé l’indépendance des pouvoirs exécutif et judiciaire. Qui a aussi étendu les prérogatives législatives et introduit la démocratie participative. Le Maroc se distingue, poursuit-il, en constituant un modèle de construction démocratique adapté à ses spécificités.
Renforcer la déontologie parlementaire
Malgré toutes ces avancées, le roi Mohammed VI identifie plusieurs défis à relever. Il appelle ainsi à reléguer les calculs partisans pour l’intérêt national et à moraliser la vie parlementaire par un code de déontologie contraignant. De plus, il plaide pour une optimisation de la synergie entre démocratie représentative et participative et accroître la représentation des femmes et des jeunes. Enfin, le Souverain a tenu à rappeler le rôle crucial du Parlement dans la promotion des valeurs démocratiques et la consolidation de l’État de droit.
Temps de lecture : 3 minutes
Energie de fusion : le Maroc renforce sa coopération avec l’AIEAA Rome, le Maroc a réaffirmé son engagement à intensifier la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) afin de s… |
Chambre des conseillers : le ministre de la Justice présente les résultats du dialogue socialAbdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, a présenté les résultats et les conclusions du dialogue social mené par le ministère avec les dif… |