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L’arrivée d’un navire israélien de guerre dans le port de Tanger a suscité un vif émoi parmi les partisans de la cause palestinienne. Cette escale a particulièrement interpellé le parti d’opposition PJD, qui a promptement réagi en sollicitant des explications officielles de la part du ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
Abdellah Bouanou, à la tête du groupe parlementaire du parti islamiste, a formulé une demande officielle d’informations, inquiet des implications de cette visite sur l’image du Royaume vis-à-vis de la question palestinienne. Selon lui, cet événement pourrait être perçu comme une contradiction avec l’engagement du Maroc, sous la direction du Roi, président du Comité Al Qods, envers le peuple palestinien.
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Bouanou a pressé le ministre des Affaires étrangères de clarifier la situation et de révéler les motifs de l’escale de ce bâtiment militaire israélien. Ce dernier est suspecté de transporter des armes et des équipements militaires, et qui faisait escale pour se réapprovisionner en carburant et provisions lors d’un trajet entre les États-Unis et Israël.
Le leader du PJD a également évoqué le malaise que cet incident provoque parmi les Marocains, exacerbés par les actions militaires israéliennes à Gaza. Il a rappelé que, bien que le Maroc entretienne des relations diplomatiques avec Israël et traite avec cet État comme avec n’importe quel autre pays en termes logistiques portuaires, cet accueil survient dans un contexte de tensions accrues.
La controverse a atteint un point culminant le 22 juin lorsque le «Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation», qui regroupe le mouvement Al Adl wal Ihsane et des militants de gauche, a exprimé dans un communiqué son indignation face à l’accueil du navire. Car l’action est perçue comme une forme de normalisation avec Israël en pleine offensive sur Gaza.
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