Omar zniber, président du Conseil des droits de l'homme pour l'année 2024. © DR
L’élection du Maroc à la présidence du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU, qui s’est tenue à Genève, représente une étape importante pour le pays sur la scène internationale. Avec 30 voix en sa faveur, le Maroc a nettement devancé l’Afrique du Sud, qui n’a reçu que 17 votes, pour cette position influente.
Le choix du Royaume, représenté par l’ambassadeur Omar Zniber, est perçu comme une validation de la vision du roi Mohammed VI en matière de droits de l’Homme. Selon le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, cette élection est le résultat des efforts continus du pays pour consolider l’État de droit et respecter les droits humains.
Sous la conduite du Roi, le Maroc a entrepris d’importantes réformes, soulignées dans la Constitution de 2011, qui se concentrent sur la démocratie, l’égalité des sexes, la justice sociale et territoriale, ainsi que l’autonomisation des jeunes. Ces efforts ont été reconnus et appréciés par la communauté internationale, malgré les tentatives de l’Algérie et de l’Afrique du Sud de contrer la candidature marocaine.
En tant que président du CDH, le Maroc entend rester fidèle à sa politique de dialogue, de rassemblement et de consensus, tout en continuant à jouer un rôle actif dans le renforcement et le rayonnement de cet important organe onusien. Le Royaume mettra l’accent sur des questions clés telles que le dialogue interreligieux, la tolérance, la lutte contre la haine raciale, les droits des migrants et l’impact des nouvelles technologies sur les droits de l’Homme.
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Un nouveau chapitre en droits de l’Homme : commentaire de Driss Aissaoui
Contacté par LeBrief, Driss Aissaoui, analyste politique, déclare que cette élection est un jalon important qui met en valeur la position et le rôle du Royaume dans le domaine des droits humains, particulièrement dans le contexte africain. Il souligne que cette réussite découle des relations de partenariat solides que le Maroc a établies avec plusieurs pays, et note l’importance de cette victoire face à un concurrent de taille, l’Afrique du Sud, traditionnellement soutenue par l’Algérie.
Driss Aissaoui considère que cette élection est un moment décisif pour le Maroc, lui permettant de jouer un rôle clé dans la promotion de l’égalité des droits, la démocratisation de la vie publique, et d’autres principes démocratiques. Il met en avant les progrès réalisés par le Maroc depuis l’adoption de sa nouvelle constitution en 2011, notamment en ce qui concerne le respect des droits des femmes et des droits humains en général.
En tant que leader régional, le Maroc est désormais en position de renforcer son influence en Afrique et au-delà, en promouvant une image de pays moderne et démocratique, aligné sur les principes promus par les Nations Unies. Cette élection, selon Driss Aissaoui, offre une opportunité précieuse pour le Royaume de démontrer ses capacités et de jouer pleinement son rôle dans la communauté internationale, en particulier parmi les pays africains et ceux du sud de la Méditerranée.
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Validation des progrès : l’éclairage d’Oliver Klein
L’universitaire espagnol Oliver Klein a souligné l’importance de cette élection comme validation des progrès réalisés par le Maroc dans ce domaine. Selon lui, cette victoire est le résultat d’une politique globale efficace, ayant conduit à la consolidation des principes de l’État de droit et au respect accru des droits humains. Olivier Klein a également mis en avant le soutien international dont a bénéficié le Maroc, reflété par le vote de confiance de la majorité des membres du Conseil. Il a exprimé sa conviction que le Maroc jouera un rôle important dans la promotion des valeurs de la paix et dans le renforcement de la mission du Conseil.
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Participation active du Maroc dans l’évaluation des droits de l’Homme à l’ONU
Le Maroc maintient aussi une interaction régulière avec divers mandats de l’ONU liés aux droits de l’Homme, soulignant sa participation active dans les procédures spéciales et les rapports des rapporteurs spéciaux. Le pays présente régulièrement des rapports sur la mise en œuvre de ses engagements en matière de droits de l’Homme, témoignant de sa transparence et de son implication dans le processus d’examen périodique universel.
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Le Maroc, un pilier dans l’avancement des droits de l’Homme sur la scène internationale
Cette reconnaissance met en lumière le rôle précurseur du Maroc dans l’intégration des droits de l’Homme au cœur de la politique mondiale, où il se positionne en tant que leader. Comme en témoigne son organisation d’événements clés tels que le 2ᵉ Forum Mondial des droits de l’Homme en 2014 et la Conférence internationale de l’Alliance mondiale des Institutions nationales des Droits de l’Homme.
En se concentrant sur la promotion des droits des femmes et en établissant des structures régionales pour la défense des droits humains, le Maroc a démontré son engagement envers les valeurs humanistes. La ratification de multiples protocoles et instruments de l’ONU et la coopération active avec les organisations internationales soulignent les efforts continus du pays pour améliorer ses capacités dans ce domaine. En outre, la création d’institutions indépendantes, en ligne avec les Principes de Paris, reflète la volonté du pays de renforcer davantage la protection des droits de l’Homme.
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