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Confronté à des défis croissants liés au changement climatique, le Maroc intensifie ses efforts pour combattre la sécheresse. Dans cette démarche, le gouvernement a annoncé une expansion ambitieuse de son programme d’ensemencement artificiel des nuages, «Al Ghait». Ce dernier vise à augmenter les précipitations dans les régions les plus arides du pays.
Cependant, ce projet innovant ne se limite pas à une simple augmentation des précipitations. Il consiste aussi à disperser de l’iodure d’argent au-dessus des nuages à l’aide d’avions de chasse Alpha-Jet. L’objectif est de cibler spécifiquement les cellules nuageuses cumuliformes isolées. Ainsi, il stimule la formation de pluie, une ressource de plus en plus rare dans le contexte actuel de sécheresse prolongée.
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Al Ghait, un chantier en mouvement
Entre autres, le programme «Al Ghait» a connu une évolution notable depuis son lancement il y a plusieurs années. Une enveloppe budgétaire de 160 millions de DH a été allouée pour élargir ce chantier à diverses régions d’ici 2025. Il a ainsi marqué une étape importante dans la stratégie nationale de gestion de l’eau.
Par ailleurs, les statistiques récentes mettent en lumière l’impact significatif de ces efforts. Entre novembre 2021 et avril 2023, le programme a mené 49 opérations d’ensemencement, une augmentation notable comparée aux années antérieures. Ces interventions sont un témoignage de l’engagement du Maroc à adopter des solutions scientifiques et technologiques face aux défis environnementaux.
En outre, alors que le monde observe une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, l’initiative marocaine «Al Ghait» se présente comme un modèle d’adaptation proactive. Par ces mesures, le Maroc se positionne non seulement comme un leader dans la gestion des ressources en eau, mais aussi comme un pionnier dans la lutte contre le stress hydrique.
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