Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Économie / Le Maroc prévoit une croissance de 4,6% en 2025 (rapport)

Le Maroc prévoit une croissance de 4,6% en 2025 (rapport)

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

Selon le rapport d’exécution budgétaire et de cadrage macroéconomique triennal accompagnant le projet de loi de finances (PLF) de l’année prochaine, la croissance de l’économie nationale devrait s’établir à 4,6% en 2025 alors que le fonds monétaire prévoyait une croissance de 3,3%.

Le document explique que cette hausse est principalement attribuable à un rebond substantiel de la valeur ajoutée agricole, sous l’hypothèse d’une campagne agricole moyenne. Simultanément, la valeur ajoutée non agricole devrait maintenir un rythme de croissance similaire à celui prévu en 2024, peut-on lire sur le site du ministère de l’Economie et des Finances.

    Lire aussi : Zoom sur les défis économiques du Maroc, selon l’OCDE

Les secteurs secondaire et tertiaire devraient améliorer leurs performances avec des taux de croissance prévus de 2,9% et 4,1% respectivement en 2025. Ces prévisions reposent sur diverses hypothèses concernant l’environnement national et international, indique la source.

À l’international, la demande étrangère adressée au Maroc devrait croître de 3,2%, tandis que le prix moyen du baril de Brent est estimé à 80 dollars. Les taux de change prévus sont de 1,085 pour l’euro/dollar, 10,77 pour l’Euro/Dirham, et 9,8 pour le dollar/dirham en 2025.

Une croissance économique portée par l’agriculture

Sur le plan national, une campagne agricole estimée à 70 millions de quintaux (Mqx) devrait propulser le secteur agricole avec une croissance projetée de 11%. Parallèlement, la valeur ajoutée non agricole devrait poursuivre son expansion à un rythme comparable à celui de l’année précédente, avec une croissance de 3,7% en 2025.

Le rapport souligne que les exportations devraient ralentir légèrement avec une croissance projetée de 7,1%, alors que les importations augmenteraient de 6,8%. En raison de ce retour à la moyenne, la contribution nette des échanges extérieurs à la croissance du PIB est estimée à -0,8 point de pourcentage. La demande nationale sera principalement stimulée par les exportations, contribuant de 3 points de pourcentage, mais cette contribution sera partiellement annulée par l’effet négatif des importations, estimé à -3,8 points de pourcentage.

La consommation finale devrait jouer un rôle important dans la croissance économique, avec une contribution estimée à 3,9 points de pourcentage. Les dépenses des ménages devraient contribuer de 2,8 points de pourcentage, tandis que les administrations publiques et la formation brute de capital fixe (FBCF) devraient respectivement contribuer de 1,1 et 0,8 point de pourcentage.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

TPE et PME : l’appel à une nouvelle représentation à la deuxième Chambre

La conférence de presse du 8 novembre, organisée à l’hôtel Palace d’Anfa à Casablanca, organisé par la Confédération marocaine des Très peti…

Aides au logement : 28.000 bénéficiaires et 11,4 MMDH investis

Le programme d’aide directe au logement a bénéficié à environ 28.458 personnes au 5 novembre dont 26% de Marocains résidant à l’étranger (MR…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire