Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Société / «Le Maroc ne peut faire face à Facebook et Tiktok», reconnait le ministre de la Justice

«Le Maroc ne peut faire face à Facebook et Tiktok», reconnait le ministre de la Justice

Temps de lecture : 3 minutes

En Bref

Temps de lecture : 3 minutes

La député du RNI, Bahija Simou a soulevé les dérapages sur les réseaux sociaux lors de la séance hebdomadaire des questions orales. Elle a mis en garde contre les « dangers menaçant l’identité et les valeurs marocaines et surtout les jeunes » de ces messages postés sur les réseaux sociaux, avant de demander une action urgente du gouvernement contre ces dérives.

En guise de réponse, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a reconnu l’impuissance du Maroc à faire face à ces réseaux sociaux. « Nous ne pouvons pas interdire ces plateformes, parce que tout simplement la décision ne dépend pas de nous. Ce ne sont pas de petites boutiques, mais nous sommes face à de grands groupes internationaux. Si vous les attaquer vous aurez en face les Etats-Unis, la France, l’Allemagne… Ils ont des intérêts dans ces réseaux sociaux où ils font la publicité (…) de leurs langues et leurs idéologies », a-t-il souligné, ajoutant que les budgets de « Facebook et Tiktok dépassent celui du Maroc ». Un aveu de taille de la faiblesse de nos gouvernements face aux géants de l’intérêt, qui pousse le ministre a demandé l’aide de Dieu. « Que Dieu ait pitié de notre faiblesse », a-t-il lâché selon nos confrères de Yabiladi.

Lire aussi : Chambre des conseillers : une plénière pour examiner l’action gouvernementale

Face à l’insistance de plusieurs parlementaires qui ont pris la parole pour réclamer la fermeture ou du moins la régulation des contenus publiés sur Facebook et Tiktok, Abdellatif Ouahbi a déclaré que le Royaume n’avait pas beaucoup de marge de manœuvre. « Les choses sont très compliquées et inhérentes à un système capitaliste qui se protège. Nous sommes un Etat à l’intérieur d’un système international qui nous impose des engagements et des restrictions », a-t-il précisé.

« Nous sommes obligés d’opérer dans ce cadre-là. Si vous fermez ces plateformes, ils riposteront » par des mesures de rétorsion, a-t-il expliqué. Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a notamment cité les exportations aéronautiques marocaines et les investissements extérieurs, parmi les secteurs qui pourraient être dans la ligne de mire du « système international » en cas de fermeture ou de régulation de ces plateformes numériques.

Lire aussi : Conseil de gouvernement : avancées législatives et administratives

A la fin de son intervention, le ministre de la Justice, a salué « les efforts déployés par la Sûreté nationale et les autres services de l’Etat, qui travaillent jour et nuit. Ils ont d’ailleurs accompli du bon travail ». Ouahbi a loué particulièrement « la rapidité » avec laquelle ces services retrouvent les auteurs de ces messages. « Nous sommes parmi les rares pays au monde présentés comme étant avancés dans la lutte contre ces attaques numériques », s’est-il félicité.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 3 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Réseaux sociaux

Contrebande : mise en échec d’une tentative de trafic de psychotropes à Nador

Jeudi 31 octobre, les agents de la Sûreté nationale et des Douanes travaillant au centre Beni Ansar de Nador ont pu déjouer une tentative d'…
Réseaux sociaux

Campagne «Aouna» 2024 : éveil des enfants maqdessis aux vertus de l’olivier

Dans une initiative marquante visant à sensibiliser la jeunesse aux richesses culturelles et environnementales d'Al-Qods, l'Agence Bayt Mal …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire