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Jeudi soir, une déclaration du Hezbollah a secoué l’actualité internationale. Le mouvement libanais a annoncé le bombardement d’une installation militaire importante du nord d’Israël. Ce geste de représailles fait suite à des attaques israéliennes récentes, l’une d’elles ayant entraîné la mort d’un combattant du Hezbollah. La tension monte d’un cran alors que les craintes d’une escalade entre les deux parties se font de plus en plus pressantes.
Selon le communiqué du groupe pro-iranien, une salve de «de roquettes Katioucha» a été dirigée contre la principale installation de défense aérienne et antimissile israélienne située dans le nord du pays. De son côté, l’armée israélienne a confirmé avoir détecté environ 35 projectiles en provenance du Liban, précisant que la plupart ont été interceptés par leurs défenses anti-aériennes sans faire de victimes.
Les attaques du Hezbollah répondent à deux frappes israéliennes spécifiques, visant Sohmor dans l’est du Liban et la ville de Nabatiyé au sud. Cette dernière a occasionné plus de 20 blessés suite à la destruction d’un bâtiment de deux étages, rapporte l’agence de presse officielle ANI.
ANI a également rapporté la mort d’un combattant du Hezbollah à Sohmor, ciblé par un drone alors qu’il circulait à moto. L’armée israélienne a confirmé cette action, ajoutant que leurs avions de combat avaient aussi visé des infrastructures militaires au sud du Liban.
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Intensification des attaques et inquiétude internationale
En réponse, le Hezbollah a intensifié ses opérations militaires en menant deux autres attaques contre des positions israéliennes, utilisant notamment des drones, alors que des frappes israéliennes continuaient de viser le sud du Liban.
L’escalade des violences a suscité une inquiétude internationale croissante quant à une possible guerre totale. Martin Griffiths, chef des Affaires humanitaires de l’ONU, a exprimé ses préoccupations, qualifiant une potentielle expansion du conflit au Liban de «potentiellement apocalyptique».
En visite à Washington, Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, a déclaré qu’Israël ne souhaitait pas de guerre avec le Hezbollah, tout en soulignant la capacité d’Israël à infliger de lourds dégâts au Liban. De son côté, la France a appelé à une «grande retenue» face à la gravité de la situation.
Les affrontements qui perdurent depuis plus de huit mois ont déjà causé la mort d’au moins 482 personnes au Liban, majoritairement des combattants du Hezbollah et 94 civils, tandis que du côté israélien, les pertes incluent au moins 15 soldats et 11 civils.
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