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Le groupe des Sept (G7) a annoncé vouloir «urgemment» mettre en œuvre un plafonnement du prix du pétrole russe et encourage une «large coalition» de pays à y participer. «Le plafond des prix sera fixé à un niveau fondé sur une série de données techniques et sera décidé par l’ensemble de la coalition avant sa mise en œuvre», écrivent les sept pays dans cette déclaration publiée ce vendredi, assurant que les futurs prix seraient «communiqués publiquement de manière claire et transparente».
«C’est le moyen le plus efficace, selon nous, de frapper durement les revenus de Poutine, et cela entraînera non seulement une baisse des revenus pétroliers de Poutine, mais aussi des prix mondiaux de l’énergie», déclarait Karine Jean-Pierre, attachée de presse de la Maison Blanche, plus tôt cette semaine.
Pour le Kremlin, l’introduction d’un plafond pour les prix de vente du pétrole russe «déstabiliserait» le marché de l’or noir. «Nous pouvons dire une chose avec certitude : l’adoption d’une telle décision conduirait à une déstabilisation significative des marchés du pétrole», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Cité par les agences de presse russes, le vice-premier ministre russe chargé des questions énergétiques, Alexandre Novak, a prévenu jeudi que la Russie ne vendrait plus de pétrole aux pays plafonnant les prix. «En ce qui concerne les restrictions sur les prix, (…) nous ne livrerons simplement plus de pétrole ou de produit pétrolier aux compagnies ou aux pays qui imposent de telles restrictions», a-t-il averti. Un plafonnement serait «complètement absurde» et provoquerait une déstabilisation du marché dont «les consommateurs européens et américains seraient les premiers à payer le prix», a-t-il estimé.
Cet avertissement intervient alors que plusieurs pays appellent depuis des semaines à limiter le prix de vente du pétrole russe pour saper la manne permettant à Moscou de financer, notamment, son intervention militaire en Ukraine. À la fin du mois de juin, les dirigeants du G7 s’étaient entendus pour travailler à un plafonnement du prix du pétrole russe. L’Union européenne avait, de son côté, adopté en juin un embargo progressif sur le pétrole russe, prévoyant notamment l’arrêt des importations de brut par bateau dans les six mois. De plus, l’Occident a déjà sanctionné de nombreuses exportations énergétiques russes, mais Moscou aurait continué à gagner des milliards de dollars par mois en détournant du pétrole vers la Chine et l’Asie.
Depuis le début du mois de juillet, les prix du pétrole ont chuté d’environ 18% en prévision d’une réduction de la demande par la récession, mais ils sont toujours supérieurs d’environ 20% à ce qu’ils étaient il y a un an.
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