Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
En présence du ministre de l’Inclusion économique, de la petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, la deuxième édition du sommet arabe de l’entrepreneuriat, faisant suite à celle réussie d’Amman en Jordanie l’année dernière, a démarré ce mardi et se poursuivra jusqu’à jeudi prochain. Le coup d’envoi a été donné ce matin avec une participation exceptionnelle de plus de 1.000 acteurs clés. Investisseurs, décideurs, économistes et représentants d’organisations internationales, ils se sont tous donnés rendez-vous pour un événement qui s’affirme comme essentiel pour tous ceux désirant influencer l’avenir de l’entrepreneuriat dans la région.
Ce sommet présente une opportunité exceptionnelle de traiter une multitude de thèmes pertinents à l’entrepreneuriat, grâce à des axes de travail soigneusement conçus pour répondre à la diversité des besoins du secteur entrepreneurial. Le programme, riche et varié, inclut des sessions de dialogue politique, des ateliers interactifs, une exposition spécialement destinée aux petites et moyennes entreprises (PME), entre autres activités. Tous ces éléments sont pensés pour stimuler l’inspiration, la motivation et fournir aux entrepreneurs les outils nécessaires pour réussir.
Lire aussi : Intéressés par l’entrepreneuriat, suivez le guide
De la résilience à la prospérité
Pour cette édition de Marrakech, le thème choisi capture brillamment l’essence de l’esprit entrepreneurial. Il illustre parfaitement la transformation des entreprises, évoluant de phases marquées par des obstacles considérables à une nouvelle ère définie par la croissance, l’innovation et le succès économique. Ce choix thématique, stratégiquement aligné sur les aspirations et les défis contemporains, reflète une compréhension profonde des réalités du monde des affaires d’aujourd’hui.
Lors de la séance d’ouverture ce matin, une ambiance d’approbation unanime régnait parmi les orateurs. Ils ont tous reconnu l’importance de la résilience pour les entrepreneurs, en particulier dans un environnement économique qui est marqué par une instabilité notoire. Les défis auxquels ils se référaient, tels que les fluctuations des marchés, les changements politiques et les crises sanitaires à l’échelle mondiale, sont des réalités avec lesquelles les entreprises doivent constamment jongler. De plus, l’accent a été mis sur la capacité des entreprises, surtout des PME, à s’adapter et à persister malgré ces difficultés.
Les premières discussions du sommet ont été d’ailleurs axées sur la présentation et l’analyse de stratégies efficaces pour surmonter ces obstacles. Une grande importance est accordée à la résilience dans le contexte spécifique de la région arabe, reconnaissant que cette qualité est non seulement nécessaire pour survivre, mais aussi pour prospérer dans un environnement commercial en constante évolution.
Le thème dépasse cependant la simple idée de survie en périodes de crise. Il envisage aussi une transformation des défis en réelles opportunités de croissance et de succès. Les entreprises sont encouragées à non seulement résister aux tempêtes, mais également à les utiliser comme des leviers pour leur croissance future. En conséquence, le sommet sert de catalyseur, incitant les entrepreneurs à explorer activement de nouvelles avenues de croissance. Il stimule l’innovation dans les modèles d’affaires et ouvre la voie à la saisie des opportunités émergentes dans un marché global en pleine mutation.
Lire aussi : Entrepreneuriat : « Ana Moukawil », c’est parti !
Cap sur le financement
Un aspect crucial est abordé et il concerne le financement, un pilier fondamental pour le développement et la croissance des entreprises, en particulier des PME dans la région. Des sessions dédiées au financement ont pour but de mettre en lumière les diverses avenues et innovations dans le domaine du financement entrepreneurial, tout en soulignant l’importance d’un accès facilité au capital pour les entrepreneurs émergents.
Des experts financiers, des représentants de banques de développement, des investisseurs, ainsi que de nombreux acteurs de la finance participent à des panels et des discussions visant à explorer les opportunités et les défis associés au financement des entreprises dans la région arabe. L’accent est mis sur l’importance de créer un écosystème financier robuste et inclusif, capable de soutenir les entrepreneurs à différentes étapes de leur croissance.
Des sujets tels que le microfinancement ou encore les crédits aux entreprises ont été abordés. Les discussions ont permis de mettre en évidence l’importance de diversifier les sources de financement, de développer des produits financiers adaptés aux spécificités des PME, et de renforcer les capacités des entrepreneurs pour accéder efficacement à ces ressources.
De plus, l’importance de l’innovation dans le financement a été soulignée, notamment à travers l’utilisation des technologies financières (fintech) pour améliorer l’accès au financement. Les débats ont également exploré comment les réglementations et les politiques gouvernementales peuvent être adaptées pour favoriser un environnement plus propice au financement entrepreneurial.
En somme, ce sommet va au-delà d’une simple rencontre, il vise à être un véritable catalyseur de prospérité et un incubateur d’opportunités pour les petites et moyennes entreprises. L’objectif est ambitieux : créer un écosystème entrepreneurial dynamique et florissant. Cela implique de renforcer les liens entre les acteurs variés du secteur, de partager des histoires de succès qui inspirent et de forger des alliances stratégiques.
Temps de lecture : 5 minutes
MRE : un pilier pour le développement durableLes Marocains résidant à l'étranger jouent un rôle essentiel dans l'essor du Royaume. À travers des transferts financiers massifs, des initi… |
Agriculture : l’irrigation localisée en plein essorLe Maroc, pays aux ressources hydriques limitées, mise sur l’innovation pour répondre aux défis du stress hydrique et booster la compétitivi… |
Le Maroc renforce son industrie face aux enjeux mondiauxLe secteur industriel marocain, moteur de la croissance économique du pays, fait face à des défis importants en raison des mutations globale… |
Maroc 2024 : réformes clés pour un avenir durableEn 2024, le Maroc se trouve à un carrefour décisif de son développement économique. À la suite de plusieurs chocs externes, dont la pandémie… |
Pourquoi le gouvernement s’oppose-t-il à l’exonération fiscale des associations ?Les parlementaires du groupe socialiste n’ont pas été tendre avec le ministre délégué en charge du Budget, Fouzi Lekjaa. Ces derniers ont fo… |
Défis budgétaires : quelle est la stratégie de l’État ?Le bulletin mensuel de statistiques des finances publiques d’octobre 2024, publié par la Trésorerie générale du Royaume du Maroc met en lumi… |
Crise de la main-d’œuvre dans l’agriculture marocaineDepuis plusieurs années, l’agriculture marocaine subit une transformation profonde, principalement en raison de la migration de nombreux tra… |
PLF 2025 : taxe sur les gains, une menace pour les casinosDans le cadre du projet de loi de Finances (PLF) 2025, le gouvernement marocain propose d’introduire une taxe directe sur les gains des joue… |