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Le Forum économique Maroc-France, qui s’est tenu ce vendredi 26 avril à Rabat, a ouvert la voie à une refonte des relations économiques bilatérales, introduisant des concepts novateurs tels que «made with Morocco», «growth with Morocco», compétitivité partagée, et «coopétition», un terme fusionnant coopération et compétition. Ces idées marquent le passage à un «nouveau paradigme» pour les échanges entre les deux nations, souligné par Mohamed Benchaaboun, directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, lors de cet événement.
Ancien ambassadeur du Maroc à Paris, Benchaaboun a insisté sur la nécessité de revitaliser les liens économiques franco-marocains pour les rendre plus robustes et résilients. Pour atteindre cet objectif, il a proposé trois axes principaux. Premièrement, la création de mécanismes financiers et non financiers pour soutenir les entreprises de taille intermédiaire des deux pays. Deuxièmement, il a appelé à stimuler l’émergence de startups et d’entreprises innovantes, avec un accent particulier sur l’investissement dans la recherche et le développement, ainsi que la formation dans les secteurs de haute technologie. Enfin, il a suggéré l’encouragement par la France de l’intégration du Maroc dans les nouvelles configurations des chaînes de valeur mondiales.
Lire aussi : Rabat accueille le Forum économique Maroc-France le 26 avril
Le Maroc comme pont entre l’Europe et l’Afrique
L’événement a également mis en exergue l’importance du Maroc en tant que pont entre l’Europe et l’Afrique, envisageant un partenariat étendu au-delà des relations bilatérales traditionnelles. Ross McInnes, président du Conseil d’administration de Safran, a appuyé cette vision en mettant en avant le concept de «growth with Morocco», qui promeut une croissance mutuelle et renforcée par une collaboration étroite dans la formation et la recherche et développement, notamment dans les chaînes d’approvisionnement.
Jean-Philippe Puig, directeur général du groupe Avril, a également plaidé pour une complémentarité accrue entre les entités françaises et marocaines, afin de catalyser les initiatives en cours et soutenir l’intégration des agriculteurs dans la chaîne de valeur globale des acteurs agro-industriels.
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