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Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, ce mardi, avoir validé le rapport de la deuxième mission de contrôle dans le cadre du programme d’aide accordé au Maroc. Cette approbation permet le décaissement immédiat de 415 millions de dollars, portant à 743 millions de dollars le montant total des fonds déboursés dans le cadre du programme, qui prévoit un soutien global de 1,3 milliard de dollars pour le royaume.
Ce financement fait partie du Fonds pour la résilience et la «soutenabilité» (RSF), un mécanisme du FMI visant à aider les pays à faire face aux défis du réchauffement climatique, tout en soutenant leur transition économique et énergétique. Ce programme permet au Maroc de bénéficier de prêts à long terme avec un remboursement différé.
Le FMI a salué les progrès réalisés par les autorités marocaines, soulignant les avancées constantes dans le renforcement de la résilience du pays face au changement climatique. «Le Maroc dispose d’une base économique solide et d’un cadre politique efficace, avec un historique de mise en œuvre réussie de ses réformes», a déclaré Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, dans un communiqué.
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Cependant, malgré ces avancées, le secteur agricole, vital pour l’économie du pays, continue de souffrir des effets de la sécheresse, qui a encore une fois affecté les rendements. Néanmoins, la croissance d’autres secteurs et une forte demande intérieure ont permis de compenser en partie les pertes liées à l’agriculture.
Le FMI a aussi insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes prévues, notamment pour soutenir la transition énergétique du Maroc. Parmi les priorités figurent la libéralisation du secteur de l’énergie, la mise en place d’une fiscalité verte et la protection des ressources en eau, de plus en plus rares.
Le Fonds prévoit une croissance économique de 2,6% pour 2024, en léger ralentissement par rapport à l’année précédente, en raison des difficultés rencontrées par l’agriculture. En revanche, l’inflation, qui avait atteint 8% à la fin de 2022, devrait se stabiliser autour de 2,1%, près de l’objectif fixé par la Banque centrale du Maroc.
Concernant les finances publiques, le FMI estime que le déficit budgétaire devrait se maintenir à 4,3% du PIB, tandis que le ratio d’endettement du pays devrait rester élevé, à plus de 69% du PIB, l’un des plus importants du continent africain.
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