Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, un exemple unique de communion des cultures
Lors d'un concert en marge du festival Gnaoua © MOHAMED DRISSI KAMILI
«Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde d’Essaouira, dont le rayonnement a depuis longtemps dépassé nos frontières, est un exemple unique de communion des cultures», a affirmé la directrice et productrice de ce festival, Neila Tazi, s’exprimant lors d’un point de presse tenu lundi 8 mai à Casablanca et dédié à la présentation de la 24e édition de cet évènement prévue du 22 au 24 juin à Essaouira.
«Pendant ces quelques jours, sous la conduite des Maâlems Gnaoua, la magie qui s’opère nous permet de croire à un monde plus fraternel, où les barrières culturelles s’évaporent comme par enchantement et où il ne s’agit plus que de vibrer à l’unisson dans le décor mirifique de l’ancienne Mogador», a-t-elle souligné.
La fête sera belle. La fête sera populaire, elle sera cosmopolite et durera 3 jours et 3 nuits ! #festivalgnaoua2023
— Gnaoua & World Music Festival of Essaouira (@gnaouafestival) May 8, 2023
Une 24e édition qui promet donc d’être exceptionnelle, à plus d’un titre : une fête populaire qui durera 3 jours et 3 nuits, dans la communion, la joie et la convivialité qui ont toujours caractérisé ce rendez–vous authentiquement marocain, et aux racines profondément africaines.
«La joie des retrouvailles avec le magnifique public intergénérationnel du festival, le retour au bercail, à Essaouira, après une tournée qui l’a fait voyager dans plusieurs villes l’année dernière, la célébration de la culture Gnaoua dans un contexte nouveau et une programmation foisonnante avec des fusions inédites et des musiciens en provenance des 4 coins de la planète», s’est-elle réjouie.
Faire des rencontres, des fusions et des métissages heureux l’essentiel de la programmation
Karim Ziad, co-directeur artistique du festival a révélé que l’Afrique sera de nouveau célébrée, du Sénégal au Mali, en passant par le Burundi. Passant en revue les moments forts du festival, Karim Ziad a notamment évoqué la parade d’ouverture qui constitue un prélude à trois jours de festivités, de convivialité, d’échanges et de moments intenses.
Voir cette publication sur Instagram
Le concert d’ouverture, fruit d’une résidence exceptionnelle, réunira deux grands patrimoines mondiaux de l’Unesco, les Gnaoua représentés par les Maâlems Mohamed et Said Kouyou, et les Tambours du Burundi Amagaba qui seront rejoints par le saxophoniste américain Jaleel Shaw et la chanteuse marocaine Sanaa Marahati.
Un concert qui s’annonce d’ores et déjà explosif, avec près de 25 artistes sur scène, a promis Karim Ziad. Le Festival Gnaoua et Musiques du Monde présentera de plus d’autres fusions et résidences artistiques, et des concerts inédits avec Selah Sue, Ky-Mani Marley, le Trio Joubran.
Parallèlement à plus d’une quarantaine de concerts répartis à travers la ville et autres activités artistiques, la 10ᵉ édition du Forum des droits de l’homme, un espace de débats initié en 2012 au lendemain du Printemps arabe et qui se veut un espace de débat démocratique, sera également organisée, a souligné la directrice du Festival.
Pour sa part, le président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME), Driss El Yazami a rappelé que ce Forum invite à chaque édition des chercheurs, des acteurs politiques, associatifs et culturels de premier plan à discuter d’une thématique qui portera cette année sur les “Identités et appartenances”, un sujet d’actualité dans un monde traversé par les crispations identitaires et le refus de l’altérité.
L’ICESCO certifiée « Organisation innovante »
Culture - L'ICESCO a été certifiée « Organisation innovante » par l’Institut mondial de l’innovation (Glnl) des États-Unis.
Yassine Chraibi - 2 octobre 2024Industries culturelles et créatives : la 2e édition des Assises s’ouvre au Maroc
Culture - Le Royaume défend la dimension patrimoniale de la culture tant à l’échelle nationale, africaine et continentale.
Yassine Chraibi - 2 octobre 2024Lisbonne : le cinéma marocain à l’honneur
Culture - Le cinéma national est représenté par deux films, Everybody loves Touda et Les Meutes au 1er festival du film arabe de Lisbonne.
Ilyasse Rhamir - 2 octobre 2024Essaouira, joyau touristique selon El Pais
Culture - Le quotidien espagnol El Pais a consacré un article à la ville d'Essaouira, mettant en avant ses attraits et son mode de vie unique.
Rédaction LeBrief - 2 octobre 2024Marrakech : Lalla Essaydi dévoile l’invisible
Culture - Lalla Essaydi, artiste marocaine, fait un retour remarqué à Marrakech avec l’exposition « L’invisible dévoilé »
Ilyasse Rhamir - 1 octobre 2024Le prince Moulay Rachid préside l’ouverture de la 15è édition du salon du cheval
Culture - Le lundi, au Parc d’Expositions Mohammed VI, s'est tenue la cérémonie d’ouverture de la quinzième édition du salon du cheval.
Rédaction LeBrief - 30 septembre 2024MOGA Festival 2024 : un programme OFF vibrant au cœur d’Essaouira
Anass Hajoui - 27 septembre 2024Agadir : clôture réussie du Festival international da caricature en Afrique
Culture - Le FUCAP 2024 a rassemblé chercheurs et artistes pour explorer les liens entre l’art et l’éducation à travers des débats et des contributions académiques.
Ilyasse Rhamir - 17 décembre 2024Ramadan : évasion dans les ruelles des médinas
Hafid El Jaï - 24 avril 2021Wecasablanca Festival : la 4e édition promet un programme d’exception
Culture - Le Wecasablanca Festival revient pour sa 4ᵉ édition afin de célébrer la diversité culturelle de la métropole marocaine.
Anass Hajoui - 15 juin 2023Histoire : les différentes dynasties du Maroc
Culture - Le Maroc jouit d’une histoire riche et pluriculturelle, disposant de biens ancestraux inclus dans le Patrimoine de l’UNESCO.
Rédaction LeBrief - 29 novembre 2022L’étranger
Culture - Condamné à mort, Meursault. Sur une plage algérienne, il a tué un Arabe. À cause du soleil, dira-t-il, parce qu’il faisait chaud. On n’en tirera rien d’autre. Rien ne le fera plus réagir : ni l’annonce de sa condamnation, ni la mort de sa mère, ni les paroles du prêtre avant la fin.
Rédaction LeBrief - 7 décembre 2023La Condition ouvrière
Culture - Ce qui a fait horreur à Simone Weil dans la guerre «c'est la situation de ceux qui se trouvent à l'arrière».
Rédaction LeBrief - 16 février 2024