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Dans un contexte économique tendu, le Maroc est aux prises avec une crise de l’emploi d’une ampleur inquiétante, relève le Haut-Commissariat au Plan. Le troisième trimestre de chaque année, traditionnellement marqué par l’arrivée des nouveaux diplômés sur le marché du travail, s’est transformé en une période sombre. Entre le troisième trimestre de 2022 et celui de 2023, le pays a perdu près de 300.000 emplois, faisant augmenter le taux de chômage à 13,5%. La majorité desquels concerne le milieu rural. Une statistique alarmante qui souligne les difficultés croissantes auxquelles est confrontée la population marocaine.
Une économie en détresse, un chômage en hausse
D’abord, le secteur crucial de l’agriculture, de la forêt et de la pêche est le plus durement touché. Il a en effet perdu 297.000 emplois, tandis que les services en ont perdu 15.000, contre 2.000 dans le secteur du BTP. En parallèle, le secteur de l’industrie, dont l’artisanat, a créé seulement 14.000 emplois. Le nombre de chômeurs a ainsi grimpé en flèche, atteignant 1,625 million de personnes. Une augmentation de 248.000, qui inclu 181.000 chomeurs en milieu urbain et 67.000 en milieu rural.
Coup dur pour les jeunes, les femmes et les diplômés
La situation est désormais préoccupante pour les jeunes. Elle affiche un taux de chômage record de 38,2% chez les 15-24 ans. Les femmes ne sont pas épargnées. Elle enregistre un taux de chômage de 19,8%. Même les diplômés, normalement plus enclins à trouver du travail, souffrent d’un taux de chômage de 19,8%.
Le sous-emploi augmente également
De même, le sous-emploi a connu une hausse significative, touchant plus d’un million de personnes. Cette situation s’accompagne d’une diminution du taux d’activité et d’emploi, indiquant un ralentissement général de l’activité économique. Les régions rurales sont particulièrement affectées. Leurs taux de chômage dépassent la moyenne nationale.
Des disparités régionales marquées
Certaines régions du Maroc souffrent plus que d’autres. Les régions du Sud enregistrent un taux de chômage particulièrement élevé de 23,5%, suivi de près par la région de l’Oriental avec 20,3%. En revanche, les régions de Marrakech-Safi et de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma affichent des taux de chômage plus bas, respectivement 8,3% et 9,4%.
Des perspectives sombres pour l’avenir
Cette crise de l’emploi met en lumière les défis économiques majeurs du Maroc. Il est impératif pour le gouvernement de prendre des mesures audacieuses et ciblées pour stimuler la création d’emplois, soutenir les secteurs vulnérables et offrir des opportunités aux jeunes diplômés. La stabilité économique du pays dépend de ces mesures, et la population marocaine espère des actions concrètes pour surmonter cette crise et créer un avenir meilleur pour tous.
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