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K. cherche à rencontrer son employeur afin de prendre ses fonctions. Quoi de plus courant ? À l’image de cette motivation, le langage de Kafka est simple et sobre, contrairement aux péripéties engendrées par ce désir pourtant banal, mais dont la réalisation dépend du château.
Cet édifice surplombe le village et en abrite toute l’administration. Trônant sur le destin de tous les habitants, il est impénétrable et, comme tout ce qui sert de point de référence à la quête de K., est investi d’une autorité que personne ne mesure vraiment. Dans cet univers en apparence immuable, même le temps échappe à la compréhension du héros pathétique, dont les repères sont de plus en plus intangibles et fluctuants. Mais K. est-il vraiment à plaindre, lui qui refuse de fuir et persiste à vouloir s’intégrer dans cette logique, insaisissable pour l’étranger comme pour l’autochtone ?
Dans ce roman qui, par son travail sur le permanent et le fluctuant, atteint un équilibre prodigieux entre la claustrophobie et le vertige, Kafka met en scène de manière saisissante la montée progressive de l’angoisse.
« Le château » (1926), Franz Kafka, Édition Ebooks libres et gratuits.
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