Chômage (image d'illustration) © DR
Ce n’est qu’à partir du 18ᵉ siècle que l’idée de bonheur commence à être associée au travail. Le travail est devenu, fin du 19ᵉ siècle, un acteur du mouvement avec son organisation capitaliste rationnelle.
La psychologie positive étudie de façon scientifique les conditions et processus qui contribuent à l’épanouissement ou au fonctionnement optimal des gens, des groupes et des institutions. Bonheur et bien-être sont des objets d’études. Le bonheur dépendrait non seulement de notre capacité à éprouver du plaisir, mais aussi à nous engager dans des expériences enrichissantes et à donner un sens à notre existence. Si les prédispositions génétiques sont réelles, le bonheur n’a pas seulement un caractère inné. Les experts ont découvert que les conditions extérieures n’agiraient que pour 10%, tandis que l’activité intentionnelle d’un sujet pourrait être proche de 40%. Le bonheur est possible et atteignable.
Des salariés plus heureux sont plus performants. La création en 1973 en France de l’Anact, l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, qui a fait de la qualité de vie au travail son cheval de bataille. Le bonheur au travail permet une meilleure gestion du stress du travail, ou de prévenir les risques de burn out ou de bore out. Des études montrent que le bonheur au travail favorise la productivité, réduit l’absentéisme et le turn-over.
Par ailleurs, le premier ingrédient pour cultiver le bonheur au travail est l’ambiance de travail. En second lieu, le sens des projets, se sentir utile, servir une cause plus grande que soi, se sentir reconnu et considéré, se sentir nourri par les liens créés, … C’est ce qui donne du sens au travail.
Le bonheur au travail au Maroc
Aujourd’hui, les salariés marocains optent de plus en plus pour une “micro-carrière”, à la quête du bonheur au travail. Selon les experts, un salaire plus élevé est le premier facteur qui pousse le salarié marocain à changer d’emploi (31%). Il est suivi de la recherche d’un poste plus intéressant, impliquant de meilleures perspectives d’évolution (24%) et d’un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée (16%). Ceci est principalement dû au télétravail qui a fait baisser le niveau d’engagement chez les salariés et a dénaturé la relation de travail. Ainsi, il faudrait que les employeurs se focalisent sur l’adéquation entre la culture de l’entreprise et les valeurs des actifs en vue de « protéger » et même accroître l’engagement. Ainsi, 57% des salariés marocains ont envie de démissionner, alors que 41% sont flexibles et prêts à rester à condition que leurs entreprises répondent mieux à leurs attentes, surtout en termes de valeurs.
Aujourd’hui, il faut redonner du sens au travail, à la sagesse collective et repenser totalement la culture managériale, clé des leaders de demain, faire que chaque salarié retrouve cette envie de donner le meilleur de lui-même pour son entreprise, pour lui-même.
La hiérarchie traditionnelle, dite verticale, est vouée à l’oubli. Et l’holocratie prend le relais. L’holocratie est un idéal de flexibilité et d’indépendance que promet le concept d’holocratie, ce dernier a besoin de trois éléments essentiels. Le premier est la création de rôles fluides plutôt que des descriptions de postes rigides. Ainsi, si l’holocratie fonctionne, c’est parce qu’elle permet aux employés d’assumer plusieurs rôles. Les gains en recrutement sont évidents, puisque l’entreprise peut chercher en interne une personne qui possède les compétences nécessaires pour remplir le rôle nécessaire. Mais les salariés gagnent également avec cette flexibilité. Ils sont amenés à expérimenter une plus grande variété des casquettes professionnelles et à améliorer en continu leurs compétences.
Le second élément de l’holocratie est sa structure en cercles. L’organisation ne comprend plus de silos cloisonnés, mais des cercles ou équipes auto-organisées. Les cercles sont organisés de manière hiérarchique les uns entre les autres et se voient assignés des objectifs à atteindre. En revanche, la gouvernance et la prise de décision au sein de chaque cercle sont indépendantes des autres.
Le troisième élément, est que l’holocratie diffère en termes de processus opérationnel. Ce dernier repose sur l’organisation des équipes les mieux à même de répondre aux besoins de l’entreprise. Chaque employé jouit de la liberté et de l’autonomie pour décider de la meilleure façon d’atteindre ses objectifs.
Progressivement au Royaume, le bonheur au travail s’impose aux employeurs. Les salariés aspirent à plus d’humanisme de la part de leurs employeurs. Les salariés sont en quête de sens dans leurs tâches quotidiennes. Ainsi, la quête de sens au travail et le bonheur au travail sont devenus des points cardinaux.
Le monde de l’entreprise compte aujourd’hui 4 générations en activité : les baby-boomers, la génération X, la génération Y, la génération Z, et même la génération alpha. Il faut composer avec ces générations plurielles pour les manager.
RAM : de Casablanca à Toronto en vol direct
Société - La RAM a lancé, dimanche, un nouveau vol direct reliant Casablanca à Toronto, consolidant ainsi son réseau aérien vers le continent américain.
Ilyasse Rhamir - 9 décembre 2024Lutte contre la cyberviolence : le Maroc en première ligne
Société - La cyberviolence, dissimulée et dévastatrice, est devenue un enjeu majeur pour les autorités marocaines.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024Urgence écologique : sauvetage de la forêt de Bouskoura
Société - L’ANEF a lancé un programme d’urgence pour 2025-2026 visant à préserver la forêt urbaine de Bouskoura, un espace vital pour la métropole de Casablanca.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024Al Akhawayn alumni association se digitalise
Société - L’Association des lauréats de l’université Al Akhawayn franchit une étape dans sa modernisation en lançant une plateforme numérique.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024La viande toujours aussi chère sur le marché de gros
Société - La viande bovine est proposée entre 88 et 91 dirhams le kilo, tandis que la viande ovine se situe entre 115 et 120 dirhams le kilo.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024Benguerir primée par l’UNESCO pour ses avancées éducatives
Société - Benguerir a été honorée par l'UNESCO cette année pour ses avancées remarquables en matière d’éducation.
Ilyasse Rhamir - 4 décembre 2024Adoption du projet de loi organique sur la grève par la Commission
Société - La Commission des secteurs sociaux de la Chambre des représentants a adopté à la majorité, mercredi matin, le projet de loi organique n°97.15 encadrant le droit de grève.
Rédaction LeBrief - 4 décembre 2024Grève des médecins : Le SIMSP maintient la pression
Société - Le Syndicat Indépendant des Médecins du Secteur Public annonce la prolongation de sa grève nationale les 4 et 5 décembre 2024.
Ilyasse Rhamir - 4 décembre 2024Travaux imprévus à Maarif, circulation paralysée, la goutte de trop
Société - Les Casablancais qui empruntent le quartier Maarif sont confrontés à un véritable casse-tête. Des travaux… Encore !
Rédaction LeBrief - 16 décembre 2024Familles marocaines : les grandes mutations
Hafid El Jaï - 15 mai 2021Quand l’ultime repos devient un luxe
Société - Le business de l'ultime repos au Maroc… quelle industrie étrangement florissante que celle de la mort et l'organisation des funérailles.
Sabrina El Faiz - 26 octobre 2024Comprendre l’affaire Hamza mon bb
L'affaire Hamza mon bb continue de faire du bruit. Nous vous apportons les faits internes à l'affaire pour démêler le vrai du faux, et plus encore.
Nora Jaafar - 12 février 2020Berrechid : circulation suspendue de mardi à mercredi
Société - Dans le cadre des travaux d’élargissement de l’autoroute Casablanca-Berrechid, ADM a annoncé la suspension temporaire de la circulation entre les échangeurs Berrechid-Nord et Berrechid-Sud.
Rédaction LeBrief - 1 décembre 2024