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L’artisanat, une passerelle vertueuse rassemblant dans son savoir-faire toute la diversité du Royaume (André Azoulay)


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André Azoulay, conseiller du Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador. DR

L’artisanat marocain incarne la richesse de la diversité du Royaume, a souligné André Azoulay, conseiller du Roi et président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador, lors d’une rencontre organisée lundi soir à Rabat sur le thème « Porteurs de flambeaux, trésor des arts traditionnels marocains ».

Placé sous l’égide du ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, en partenariat avec l’UNESCO, cet événement a mis en lumière l’importance de l’artisanat dans l’expression de l’identité marocaine et dans la préservation du patrimoine immatériel du pays.

L’artisanat, symbole d’unité et de civilisation

Lors de son discours, André Azoulay a insisté sur le rôle fondamental de l’artisanat dans l’unité et la diversité du Maroc. « L’artisanat est une passerelle vertueuse, un moyen de rassembler, et il a eu la capacité d’exprimer notre unité », a-t-il déclaré. Il a cité Essaouira, un bastion de créativité artisanale, qui compte plus de 5.000 artisans inscrits au registre de commerce. « L’artisanat est l’incarnation de notre civilisation et un héritage précieux que nos ancêtres nous ont légué », a ajouté Azoulay.

Lire aussi : Artisanat, le 101 de l’export

Un avenir à préserver et à promouvoir

Azoulay a souligné que l’événement permet de prendre conscience de la nécessité de préserver les savoir-faire artisanaux, en particulier ceux qui risquent de disparaître, comme le feutrage en laine et les selles brodées. À cet égard, il a mis en avant un programme conjoint entre le ministère du Tourisme et l’UNESCO, visant à former de nouveaux apprentis aux métiers traditionnels en danger. « Ce programme, qui concerne deux pays dans le monde, le Maroc et l’Inde, va bien au-delà de la simple conservation. Il s’inscrit dans une dynamique ambitieuse pour sauvegarder et promouvoir les métiers d’art traditionnel », a-t-il expliqué.

Azoulay a également souligné que ce partenariat avec l’UNESCO constitue un « réveil » pour le secteur artisanal marocain, en offrant un cadre structuré pour préserver le patrimoine. « Ce partenariat est une véritable obligation pour aller au plus loin dans la préservation et la promotion de notre artisanat », a-t-il précisé. Il a salué la dynamique insufflée par le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, rappelant que l’objectif est de transmettre aux générations futures un savoir-faire ancestral, parfois fragilisé, mais toujours porteur de valeurs.

Lire aussi : Artisanat : le label «Maroc Fait Main» s’élargit pour garantir l’excellence

Hommage aux maîtres artisans

Lors de cette cérémonie, un hommage a été rendu aux maîtres artisans marocains pour leurs efforts continus dans la préservation des métiers traditionnels. La ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, Fatim-Zahra Ammor, et le wali coordinateur national de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), Mohammed Dardouri, étaient présents pour saluer ces artisans, garants du patrimoine marocain.

Cet événement souligne l’engagement du Maroc pour la valorisation de son artisanat, un secteur qui incarne à la fois la créativité, la diversité et l’histoire du pays.

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