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La princesse Lalla Asmae et Dominique Ouattara, la première Dame de Côte d’Ivoire, ont dirigé une cérémonie spéciale à l’hôpital Mère et Enfant d’Abidjan. L’événement marquait le début de la deuxième phase de l’opération « Unis, on s’entend mieux », un projet visant à aider les enfants défavorisés en Afrique à retrouver leur ouïe grâce à des implants cochléaires.
La fondation Lalla Asmae et la fondation Children of Africa ont uni leurs forces pour mener à bien cette mission humanitaire importante. Lors de leur visite à l’hôpital, les deux dames ont rencontré des enfants qui ont déjà bénéficié de cette opération et qui sont originaires de différents pays d’Afrique de l’Ouest. La fondation Lalla Asmae a d’ailleurs fait don d’équipements médicaux à la fondation Children of Africa.
Prototype d’implant cochléaire
Au cours de la cérémonie, la Princesse a remis symboliquement à Dominique Ouattara un prototype d’implant cochléaire. La Fondation Lalla Asmae s’est également engagée à fournir un total de 100 implants cochléaires à la fondation que préside Dominique Ouattara, offrant ainsi de nouvelles opportunités aux enfants sourds. De plus, la fondation Lalla Asmae partagera son expertise en transférant des techniques chirurgicales entre les professionnels marocains et ivoiriens.
À cette occasion, la première Dame de Côte d’Ivoire a exprimé sa reconnaissance envers la princesse Lalla Asmae et le roi Mohammed VI pour leur soutien envers les enfants africains. De son côté, Karim Essakalli, coordinateur de la Fondation Lalla Asmae, a souligné l’importance de cette initiative et son impact positif sur les enfants malentendants en Afrique.
Une coopération solide
Pour leur part, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, et son homologue ivoirien ont salué la collaboration fructueuse entre les deux pays dans le domaine de la santé. Ils ont tous les deux souligné l’importance du dépistage néonatal de la surdité pour améliorer le développement des enfants.
Notons que cette cérémonie a également été marquée par des présentations scientifiques et la signature d’une convention de coopération entre les deux fondations.
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