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La deuxième Conférence africaine sur la réduction des risques en santé s’est clôturée le vendredi 29 septembre 2023 dans la cité ocre. Lors de l’ouverture du Dialogue Africain pour la Réduction des Risques en santé à Marrakech, le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a souligné que grâce aux directives royales, le Maroc a été en mesure de faire face à la pandémie de la COVID-19 en mettant en place une usine de production de vaccins contre la COVID-19 et d’autres vaccins, contribuant ainsi à l’atteinte de la souveraineté vaccinale du pays.
Akhannouch a également annoncé que le Maroc prévoit de couvrir 75 % de ses besoins en vaccins et environ 60 % des besoins du continent africain en vaccins et médicaments d’ici 2025. Cette démarche renforce le système de santé du pays et démontre sa capacité à faire face à toute crise future. Intervenant après lui, le ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a livré ses regards sur la santé en Afrique. «Aucune finance publique n’a la possibilité de supporter financièrement l’évolution technologique de la santé dans le futur. Il faudrait développer, à ce niveau, une résilience sur le plan africain», a-t-il constaté.
Pour le responsable gouvernemental, «chaque pays en Afrique a son potentiel et sa valeur ajoutée. Il suffit juste de développer suffisamment les convergences». L’intervenant encourage les forces vives de l’Afrique : «Arrêtons d’être un continent qui importe et investissons davantage dans l’humain pour devenir non seulement un continent qui exporte le savoir, mais aussi un continent pionnier dans l’innovation et notamment dans l’innovation médicale», a-t-il exhorté.
Les différents travaux de cette conférence ont abouti à la formulation de cinq recommandations afin de renforcer la souveraineté sanitaire en Afrique et mettre en œuvre des initiatives Sud-Sud. Le conclave a rassemblé plus de 170 experts, dont des praticiens de la santé, des scientifiques, des chercheurs, des représentants des gouvernements et de la société civile.
«C’est une conférence historique. Le gouvernement et les ministres ont travaillé main sur la main avec les experts africains. Ces derniers ont présenté un plaidoyer de souveraineté sanitaire en Afrique», explique Imane Kendili, présidente de l’association African Global Health (AGH) qui s’est dite fière d’organiser cette grand-messe en collaboration avec le ministère de la Santé et de la protection sociale et du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts.
Après trois jours de travaux, les experts ont formulé le désir de créer un avenir au sein duquel les nations africaines accéderont à une couverture sanitaire complète, et contribueront également, grâce à leur expertise et à leurs ressources, au renforcement des systèmes de santé dans tous les pays du Sud. Leurs recommandations sont les suivantes :
- Encourager une collaboration solide sous la direction de leaders et d’experts africains, tant publics que privés, pour le développement de la santé en Afrique.
- Promouvoir un mouvement de solidarité commun mobilisant l’expertise Sud-Sud et qui permettrait d’atteindre une souveraineté sanitaire continentale.
- Favoriser la réflexion et la coopération entre les nations africaines par le biais de politiques de santé panafricaines, fondées sur des données probantes, sur l’application de la technologie et de l’innovation, ainsi que sur une capacité accrue à répondre aux catastrophes et aux urgences.
- Adopter une charte panafricaine sur la réduction des risques sanitaires, laquelle intégrera tous les aspects médicaux, sociaux, économiques et psychologiques liés à la santé des diverses communautés africaines.
- Faciliter et encourager les partenariats fructueux et les collaborations solides entre experts d’Afrique et d’autres continents, et créer ainsi des Bureaux de Santé Mondiaux.
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