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Avec l’avènement de la nouvelle année, le Front national pour la sauvegarde de La Samir et le Syndicat national du pétrole et du gaz, relevant de la Confédération démocratique du travail (CDT), réaffirment avec force leur engagement en faveur de la relance de La Samir. Par conséquent, dans une lettre adressée au chef du gouvernement Aziz Akhannouch, ils soulignent l’urgence et la nécessité d’une action résolue pour contrer les pertes massives et les coûts croissants liés à l’arrêt de la production de la raffinerie.
De plus, le Syndicat national du pétrole et du gaz, représentant légitime de La Samir, demande une rencontre immédiate avec le chef du gouvernement pour débattre en profondeur de l’état précaire de l’entreprise et examiner minutieusement des solutions possibles. À cet égard, ils mettent l’accent sur la nécessité impérieuse d’agir vite pour limiter les pertes, protéger les actifs de La Samir, et définir une stratégie efficace pour relancer la production. Par ailleurs, ils insistent aussi sur l’importance de la protection des intérêts nationaux, l’amélioration des conditions des anciens employés et retraités de La Samir, et la régularisation nécessaire des salaires et pensions impayés.
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La crise de La Samir et ses répercussions
La situation actuelle de La Samir, qui était jadis un fleuron industriel et qui se trouve aujourd’hui en liquidation judiciaire, est une source de préoccupation majeure. En effet, depuis l’arrêt de la production en août 2015, les conséquences ont été particulièrement catastrophiques. Menace sur la sécurité énergétique, hausse des prix des carburants, pertes d’emplois, impact négatif considérable sur le développement de Mohammedia et préjudice notable pour les créanciers, dont l’État.
En outre, le syndicat pointe du doigt de manière explicite les origines de la crise de La Samir, remontant à la privatisation controversée de 1997 et à la passivité observée de diverses institutions étatiques. Ils soulignent en outre le rôle crucial et incontestable de l’État dans la recherche active de solutions pour préserver cette industrie vitale.
En conclusion, le secrétaire général du syndicat précise que la situation de La Samir n’est pas un cas isolé. En effet, dans un communiqué antérieur, le syndicat a mis en lumière les liens entre la situation de cette société et d’autres entreprises confrontées à des défis similaires. Aujourd’hui, la ville de Mohammedia est malheureusement devenue le symbole d’un chômage croissant et d’une détresse sociale, exacerbés par la dégradation de l’industrie locale.
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