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Face à l’augmentation des cas d’influenza aviaire hautement pathogène en Europe, la France a décidé de passer son niveau de risque de “modéré” à “élevé” sur l’ensemble de son territoire. Cette décision, annoncée dans un arrêté publié vendredi au Journal officiel, entre en vigueur samedi et impose des mesures de prévention accrues pour limiter la propagation de la grippe aviaire. Le pays se trouve en effet confronté à une circulation virale importante surtout à travers les couloirs migratoires empruntés par les oiseaux sauvages, principaux vecteurs de cette infection.
Cette mesure s’inscrit dans un contexte de forte dynamique de l’infection dans les pays voisins ce qui rend la situation particulièrement préoccupante. Les oiseaux migrateurs, porteurs du virus, ont en effet été identifiés comme l’une des principales causes de propagation, ces derniers traversant régulièrement le territoire français lors de leur migration. En réaction, le ministère de l’Agriculture a décidé d’intensifier les actions de surveillance et de biosécurité au sein des élevages où la présence du génotype FR20 du virus a récemment été détectée sur des volailles domestiques, confirmant la contamination par des oiseaux sauvages infectés.
Lire aussi : Lancement de la campagne nationale de prévention contre la grippe
Depuis le mois d’octobre 2023, une campagne de vaccination est menée pour les exploitations avicoles commerciales détenant plus de 250 canards, renouvelée cette année pour renforcer les défenses contre le virus. Cette vaccination obligatoire s’accompagne d’un renforcement des mesures de biosécurité dans les élevages visant à réduire les risques de contamination. Cette stratégie préventive, cruciale pour protéger la filière avicole, vise aussi à préserver la santé publique face aux risques associés aux zoonoses, les virus pouvant parfois muter et infecter d’autres espèces.
En réhaussant le niveau de risque, la France espère ainsi limiter la diffusion du virus et protéger les éleveurs tout en prévenant les impacts économiques potentiellement désastreux sur le secteur avicole. Le ministère de l’Agriculture suit de près l’évolution de l’épidémie et rappelle l’importance d’une collaboration européenne pour mieux gérer les flux migratoires et limiter la propagation du virus à l’échelle continentale.
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