La France en (trop) grand

Emmanuel Macron est dans le Pacifique pour promouvoir sa vision géostratégique indopacifique de « puissance d’équilibre ». Une vision grandiose, mais mal adaptée à la montée en puissance militaire de la Chine.

Après la Nouvelle-Calédonie, à laquelle il a toujours accordé une attention toute particulière, il sera le Premier président à se rendre en voyage officiel dans des îles et territoires océaniens non français, en l’occurrence Tuvalu et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

D’un point de vue géopolitique, cette virée dans le Pacifique est parfaitement cohérente. Commençons par la Nouvelle-Calédonie qui a, plusieurs fois et par référendum, choisit la France : elle donne une «substance» à la présence française dans la région.

C’est non seulement une des plus grandes îles de l’ensemble Pacifique, mais elle est aussi idéalement située à mi-chemin de l’Australie et de ces petits pays archipels dont l’alliance est si convoitée tant par Pékin que par Tokyo, Canberra ou Washington.

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